Morgane Schwarz et sa fille aînée se rongent les sangs. Le 12 octobre 2023, cette maman a appris que son autre fille, Lola, 23 ans, partie travailler en Australie, a été victime d’un grave accident de la route et est hospitalisée à Sydney, au Royal Prince Alfred Hospital. Il était 16 h, ici, à Commana, dans le Finistère. Une heure du matin en Australie.
L’accident serait arrivé tard le soir. Manageuse dans un restaurant, Lola Schwarz a pris la route après le travail, à moto. « C’est son moyen de locomotion. Les assurances de voiture sont trop chères là-bas », explique sa mère. « Apparemment, elle suivait une voiture qui aurait freiné brusquement. Elle a été éjectée de sa moto », confie Océane, 26 ans, sa grande sœur.
60 000 € pour un retour en avion de ligne
Les deux femmes bataillent depuis quinze jours auprès des assurances pour organiser un rapatriement quand son état le permettra. Mais personne ne veut prendre en charge les frais, qui sont très élevés.
Pour un retour en avion-ambulance, il faut débourser plus de 300 000 €. Autre solution : un rapatriement sanitaire en avion de ligne, pour environ 60 000 €. Elles se sont donc résolues, sur conseil du consulat notamment, à lancer une cagnotte. La somme devra aussi financer leur trajet en Australie. « On veut être à ses côtés. »
Mais le vol dure plus de 24 heures. Et aujourd’hui, Lola n’est pas en état de prendre l’avion. « Elle a de multiples fractures au bassin, un fixateur externe lui a été posé. Ses hanches et sa main gauche sont cassées, ses deux bras sont dans le plâtre, son poignet droit a été opéré », développe l’aînée. « Je fais des études d’infirmière à l’IFSI (Institut de formation en soins infirmiers) de Brest, donc je sais ce que ces blessures peuvent impliquer, souffle-t-elle. Il y aura de la rééducation. »
Des blessures lourdes
« Elle aurait aussi un poumon touché et quelque chose au coude, mais on ne sait pas quoi exactement », poursuit Océane. Elle et sa mère ne disposent que d’informations parcellaires, communiquées par Lola elle-même. Mais la morphine et les autres traitements qui lui sont administrés contre la douleur, sans compter le décalage horaire, n’aident pas à communiquer. Et l’hôpital australien ne donne aucune information.
Océane a contacté l’établissement par mail, mercredi 25 octobre. En anglais, elle a demandé à avoir « le dossier médical de Lola et le nom d’un médecin qui s’occupe d’elle ». Pas de réponse. « On aimerait que l’hôpital de Brest la prenne en charge, mais je ne peux pas leur demander ça si je n’ai aucune information à leur donner. »
Aujourd’hui, les deux femmes ne savent pas l’état de santé exact de Lola, la durée de l’hospitalisation ou encore à quelles séquelles s’attendre. Elles s’épaulent, se relaient pour remuer ciel et terre. « On y consacre toute notre énergie. »
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