Cette année, l’enseignement catholique de Bretagne accuse une légère baisse de ses effectifs en termes d’élèves – une diminution de 0,8 % pour la rentrée 2024. Mais
les quatre directeurs diocésains de Bretagne, réunis à Rennes ce 29 août pour préparer la rentrée, l’assurent : elle est attribuée, selon eux, à la « baisse démographique enregistrée chaque année ». De manière générale, l’enseignement catholique reste une véritable force dans la région : 40,8 % des élèves bretons sont scolarisés dans les établissements privés catholiques sous contrat avec l’État.
« Ce qu’on voudrait cette année, c’est insister sur l’idée d’un projet éducatif pensé pour la mixité sociale », détaille Christophe Geffard, directeur diocésain du Finistère. Cette année encore, les IPS (Indices de position sociale) des établissements de l’enseignement privé restent légèrement supérieurs à ceux du public. « L’objectif, c’est d’avoir un enseignement populaire. On sait qu’il y a encore des progrès à faire, mais nous y travaillons. »
Des subventions publiques fortes, mais « logiques »
Du côté du financement, l’enseignement catholique breton subit de nouveaux remous après la publication d’une enquête de Mediapart sur les subventions qui lui sont accordées : en Bretagne, le « bonus » versé par la Région aux lycées catholiques, entre 2016 et 2023, est de 185 millions d’euros. Cela représente 5 610 € par lycéen scolarisé dans le privé, ce qui est plus que dans toutes les autres régions françaises.
Pour Michel Pellé, directeur diocésain d’Ille-et-Vilaine, la hauteur du financement correspond à l’enseignement fourni. « Ces subventions, très encadrées par la loi, servent notamment à investir dans l’immobilier. En Bretagne, il y a beaucoup d’établissements : il est donc logique que ces subventions, certes facultatives, soient aussi présentes. »
Un nouveau programme d’éducation affective et sexuelle
Pour la rentrée, l’enseignement catholique de Bretagne compte également appliquer le nouveau programme d’éducation à la sexualité et à la vie affective, annoncé en janvier 2024 par le Premier ministre démissionnaire Gabriel Attal. Prévu du CP à la terminale, il sera, selon les diocésains, « réapproprié » par l’institution. « Mais ce sera toujours dans le respect du projet national », explique Michel Pellé.
Le programme, qui a pour objectif d’éduquer progressivement aux questions liées à l’intimité et à la sexualité, ne plairait pas à tous les parents d’élèves. « Nous devons, de notre côté, former les acteurs, et faire cela en association avec les parents. On va plutôt se concentrer sur la personne que sur la technique, faire comprendre aux élèves les enjeux du consentement, et mettre du sens dans cet enseignement. »
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