Que reste-t-il de la mobilisation contre la réforme des retraites? Question posée au Secrétaire Général de la CFDT Bretagne, Christophe Rondel, un an après la première manifestation contre le texte, le 19 janvier 2023.
C’était il y a un an, le 19 janvier 2023, les syndicats appelaient à manifester contre la réforme des retraites. Première date d’une série de 14 manifestations contre le recul de l’âge de départ à la retraite de 62 à 64 ans.
Alors que la loi a été promulguée, que reste-il de la mobilisation? Pour Christophe Rondel, secrétaire général de la CFDT Bretagne, il y a « déjà d’agréables souvenirs avec de très belles mobilisations en Bretagne notamment. Mais il reste toujours des combats à mener. Si on a perdu une bataille, on n’a pas perdu la guerre. Au contraire, on voulait parler travail avant de parler retraite. Eh bien, aujourd’hui, les sujets du travail sont à l’ordre du jour de négociations commencées en décembre. On parle de la question de l’emploi des seniors, des conditions de travail, de la formation tout au long de la carrière puisque il faut continuer à adapter ses compétences. Donc ces sujets sont à l’ordre du jour de négociations de décembre à mars. Et donc la CFDT a réussi à mettre les sujets à l’ordre du jour, notamment grâce aux fortes mobilisation contre la réforme des retraites ».
Pour le représentant de la CFDT Bretagne, la mobilisation de l’an dernier a permis aussi de porter des revendications fortes pour le syndicat. Pour Christophe Rondel, « ce n’était pas du tout à l’ordre du jour du gouvernement, ni même des organisations patronales de parler travail, organisation du travail, emploi des seniors, compte épargne temps universel. . Et s’il n’y avait pas eu la mobilisation, on ne pourrait pas négocier. Dans le fond, ces mobilisations ont permis de convaincre le gouvernement ou l’employeur de mettre des sujets sur la table ».
Et la forte mobilisation de l’an dernier permettait-elle d’avoir du poids dans ces nouvelles négociations? Pour Christophe Rondel, « ça dépendra aussi du nouveau premier ministre, de sa nouvelle feuille de route qu’il va nous présenter fin janvier et de celle de la ministre du Travail. Néanmoins, l’ancien Première ministre, madame Borne, s’était engagée à transcrire dans la loi les accords obtenus entre organisations patronales et organisations syndicales. On verra si le nouveau Premier ministre tient ou pas ses paroles. Le président a parlé de réarmement sur nombre de sujets. Je crois qu’il y a besoin de réarmement démocratique, c’est-à-dire de respecter des partenaires sociaux ».
Suite à la mobilisation contre la réforme des retraites, la CFDT Bretagne a gagné plus de 5700 nouveaux adhérents, explique le secrétaire du parti en Bretagne. « Du jamais depuis 2017. Habituellement, on est en moyenne autour de 4300 de nouvelles adhésions par an, donc vous voyez plus de 30 % d’augmentation. C’est parce qu’on a su convaincre, On a su montrer que nous étions nombreux, que nous étions présents sur l’ensemble des territoires. Et donc à l’occasion des élections dans les entreprises, des salariés se sont dit, ne restons pas seuls. On a su montrer que le syndicalisme réformiste peut exister même si le gouvernement ne l’entend pas. Construire ensemble, c’est toujours plus efficace ».
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