Marque pionnière née en 1993 pour inciter à consommer localement, Produit en Bretagne renforce son champ d’action. Débordant des seuls rayons de la grande distribution où elle s’est fait connaître, l’association rayonne désormais sur une grande variété de secteurs d’activité (transports, assurances, etc.) et s’intéresse aux stratégies d’approvisionnements, d’implantations ou d’ouvertures de marché BtoB.
C’est tout l’objet du salon de l’achat breton organisé mi-avril au palais des congrès de Lorient. Une édition qui a rassemblé 84 exposants et plus de 500 visiteurs qualifiés, décideurs économiques en quête de solutions de sourcing dans la région. « Il y a une dynamique à enclencher et l’attente est si importante que le rendez-vous devrait être reconduit », reconnaît Jean Coisnon, président de Produit en Bretagne.
Indice d’achat local
La démarche est surtout confortée par les résultats d’une étude « Reloc’h » sur la relocalisation de la production qui a été engagée en 2021 avec l’appui d’Arkea, du Medef Bretagne et du conseil régional de Bretagne et commandée au cabinet Goodwill. À l’occasion de sa restitution en amont du salon de l’achat breton, des retombées importantes de la relocalisation ont été identifiées. « Avec une relocalisation de 3 % de nos achats à l’horizon 2030, c’est plus de 5 milliards d’euros de produit intérieur brut qui seraient générés, permettant ainsi de créer 130 000 emplois et d’économiser les émissions d’environ 3 milliards de tonnes de gaz à effet de serre », rappelle Loïc Hénaff, président du groupe Jean Hénaff, conseiller régional et ancien pilote de Produit en Bretagne.
Le dirigeant a également annoncé travailler à la mise en place d’ici la rentrée d’un indice breton de l’achat local établi selon une méthode de calcul en vigueur au sein de l’UIMM. « L’idée, c’est que chacun des adhérents de Produit en Bretagne puisse cartographier ses approvisionnements et mesurer son degré d’ancrage local. À la suite de ce diagnostic, un « parcours Reloc’h » pourra être initié afin de bousculer certaines habitudes dans une logique vertueuse, en identifiant des alternatives de proximité ou en mettant au défi certains fournisseurs », reprend Loïc Hénaff.
Démarche de progrès
« Notre objectif est de créer une culture de l’achat breton », explique Bertrand Ermeneux, vice-président de Produit en Bretagne en charge du BtoB. Dans mon cabinet d’avocats, nous avons commencé à le faire. Et nous sommes passés en peu de temps de quelques pourcentages d’achats bretons à 20 à 25 % aujourd’hui… Ça passe par l’achat de notre papier, mais c’est aussi le choix de notre assureur, de notre expert-comptable, de notre service informatique… C’est une démarche de progrès, donc on y travaille en permanence. «
En réaffirmant ses principes originels, Produit en Bretagne entend ainsi stimuler la marque employeur de ses adhérents, tout en étoffant la valeur du certificat Bretagne 26000, une labellisation RSE enrichie d’un volet territorial et valable 3 ans qui récompense un engagement pour l’environnement, mais aussi pour la gouvernance éthique, le développement local, l’intérêt du consommateur ou encore les conditions de travail. Une trentaine d’entreprises du réseau en sont aujourd’hui titulaires.
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