Leur trait d’union, c’est une histoire et une culture commune. Des liens forts existent déjà, illustrés notamment par le Festival interceltique de Lorient. Mais les territoires celtes baignés par « l’océan qui nous unit », veulent aller plus loin. « Notre celtitude s’appuie sur un passé et des traditions communes, mais nous voulons maintenant travailler ensemble pour l’avenir de nos enfants », résume la représentante du Conseil de Cornouailles.
Ce jeudi 3 août 2023, un forum celtique a réuni à l’hôtel de Courcy, à Rennes (Ille-et-Vilaine), les élus représentants de sept territoires celtes : Pays de Galles, Écosse, Cornouailles, Galice, Asturies et Irlande. Les sujets de coopération ont été débattus pendant deux heures, avant la signature de la « Déclaration de Rennes » qui formalise cet engagement commun à renforcer leurs coopérations dans plusieurs domaines : les activités maritimes, l’éducation et la formation pour encourager la mobilité, la promotion du patrimoine, les énergies renouvelables…
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Les Régions et Nations celtes sont actuellement réunies à l’hôtel de Courcy, à Rennes.
Un premier #ForumCelte pour renforcer les liens existants et faire de la coopération interceltique un moteur de développement durable, de prospérité et d’épanouissement de leurs citoyens. pic.twitter.com/tLwGEcspUQ
— Région Bretagne (@regionbretagne) August 3, 2023
Lire aussi : Au Festival Interceltique de Lorient, un colloque pour dénouer le fil de la Bretagne celtique
Un « Erasmus celte »
Après le choc du Brexit, ces dirigeants des régions, États et nations celtiques entendent donner un nouvel élan et un cadre institutionnel à leur coopération. Ce travail en commun vise à amoindrir les conséquences du Brexit. Les sept partenaires planchent notamment sur la création d’un Erasmus celte avec les Écossais et les Gallois, afin d’encourager la mobilité étudiante.
L’éolien en mer est un autre exemple concret de leur ambition commune. « Les énergies marines renouvelables sont une opportunité de développer une filière pour l’économie de nos territoires, à condition de bien travailler nos coopérations, face aux industriels de l’éolien », explique Loïg Chesnais-Girard, président de la Région Bretagne.
Les bonnes intentions sont affichées, reste maintenant à les traduire en actions concrètes. « Nos équipes respectives s’y mettront dès septembre. »
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