« Ce titre de champion, c’est l’apothéose. D’autant plus que, cette année, le niveau du concours des bagadoù de première catégorie était particulièrement relevé », confie Tangi Sicard, penn soner du bagad Cap Caval de Plomeur. Récompensé avec 17,52 points, Cap Caval surclasse le Bagad Kemper, qui obtient 17,29 points. Les Morbihannais de Roñsed-Mor terminent 3e avec 16,74 points.
Ce dimanche 6 août, lendemain du sacre de la formation bigoudène au Festival interceltique de Lorient, le penn soner continue de recevoir de nombreux commentaires élogieux sur la prestation des 73 musiciens. « Les retours sont très positifs, cela fait chaud au cœur. Nous avons construit une musique qui nous plaît et que nous avons eu le bonheur de jouer. Cette émotion a été partagée avec le public, c’est une grande satisfaction », témoigne Tangi Sicard.
De la puissance et de l’émotion
Les amateurs de musique celtique ont notamment salué la « puissance sur les danses » et « l’émotion sur les mélodies ». Sur la pelouse du Moustoir, les différentes séquences, où les différents pupitres ont été mis en valeur, ont aussi fait mouche. « Il n’y a pas de recette miracle pour toucher le cœur du public et des juges. Ce n’est pas une science exacte », tempère le penn soner. L’année dernière, le bagad bigouden s’était classé quatrième du championnat de première catégorie. « Nous avons fait notre autocritique, en identifiant ce qui n’avait pas fonctionné. Le groupe avait assez d’expérience et de cohésion pour ne pas se laisser déstabiliser par cette 4e place », décrypte-t-il.
La semaine en résidence déterminante
« Au sein de Cap Caval, tout le monde a le droit à la parole. L’écriture de la musique est un travail collégial. Il faut que tout le monde soit entraîné dans le mouvement », insiste Tangi Sicard. « La création musicale fonctionne de manière collective, le partage des tâches administratives aussi », complète Kenan Sicard, président de l’association Bagad Cap Caval. « Les gens pensent que c’est facile, car nous sommes nombreux. C’est tout le contraire. Cela prend du temps de se caler », explique Kenan Sicard, également percussionniste. « La semaine en résidence passée, tous ensemble, au Triskell de Pont-l’Abbé a été déterminante. Bénéficier de cette salle abritée, pour nos répétitions, a été un atout majeur pour donner le meilleur de nous-mêmes au Festival interceltique de Lorient », remercie-t-il.
« Cap Caval réunit des personnes d’horizons différents, de 16 ans à plus de 50 ans. Ce qui nous réunit c’est l’amour de la musique. Sur scène, nous ne formons qu’un. Et c’est toujours aussi magique ! », conclut, avec émotion, le penn soner Tangi Sicard.
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