Emmanuel Macron a dévoilé ce mardi une liste de seize nouveaux centres de recherche biomédicale en France cofinancés par des fonds publics et privés, volet du plan Innovation santé 2030 visant à renforcer l’attractivité internationale de la France dans ce domaine. « Il est hors d’âge d’opposer public et privé (…) Nous voyons que face à la logique de silos, le moment est venu de travailler à une recherche biomédicale plus unifiée, mieux dotée », a souligné le président de la République lors d’une visite dans les locaux de l’Institut Curie à Saint-Cloud.
Emmanuel Macron a annoncé la labellisation de douze nouveaux instituts hospitalo-universitaires (IHU) – en plus des sept déjà existants – et de quatre nouveaux « bioclusters », grands sites de recherche associant public et privé, qui s’ajouteront à un premier biocluster sur la cancérologie créé ces dernières années à Saclay.
Lyon, Marseille, Bordeaux…
Ces centres d’excellences nouvellement labellisés, qui vont recevoir un soutien financier de la part de l’État, sont disséminés à travers la France, de Villejuif (sud de Paris) à Bordeaux, en passant par Garches (ouest de Paris), Lyon ou Marseille. L’Institut Curie figure notamment sur la liste des IHU lauréats. Ils sont spécifiquement dédiés à des sujets tels que la gérontologie (Toulouse), les cancers féminins (Institut Curie à Paris), ou les maladies vasculaires cérébrales (Bordeaux), etc. Ils seront à la fois des lieux de formation, de recherche et d’expérimentation mais aussi de partenariats avec les industriels. La Bretagne n’est pas concernée par ces labellisations.
400 millions pour les bioclusters, 300 pour les IHU
Dans le détail, l’État prévoit de consacrer « plus de 400 millions d’euros » aux bioclusters, déjà financés par les industriels, et quelque 300 millions pour les IHU. Doivent s’y ajouter 100 millions pour renforcer notamment les infrastructures de biologie via divers projets financés en France. Du reste, les investissements de l’État doivent être complétés par des financements venus des collectivités territoriales et des acteurs privés.
L’objectif affiché étant de regrouper les différentes compétences en santé – soins, recherche et innovation – au sein de pôles d’excellence et ainsi de permettre le développement de projets intégrés de recherche en santé pour « améliorer la santé des patients, l’organisation des soins et du système de santé ».
Création d’une « cinquantaine de chaires d’excellence »
En parallèle, un appel à projets sera lancé dans quelques jours pour offrir à des équipes comportant parmi les « meilleurs scientifiques mondiaux » des financements sur une durée de cinq ans pour mener des programmes de recherche en France, via la création d’une « cinquantaine de chaires d’excellence » en biologie et en santé, a ajouté Emmanuel Macron, précisant vouloir mettre « jusqu’à deux millions d’euros » à disposition de chacune de ces chaires.
Le plan Innovation santé 2030, déclinaison en santé du plan « France 2030 », est doté au total d’une enveloppe de 7,5 milliards d’euros. Sur ce montant, plus d’un milliard doit être consacré au total à la recherche et d’autres programmes d’excellence doivent être lancés prochainement, a fait savoir le chef de l’État.
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