L’étape présentée par l’organisation du Tour de Bretagne comme « l’étape reine de cette 57e édition » promettait du mouvement.
Le long ruban (192, 5 km) dessiné de Saint-Onen-la-Chapelle à Louvigné-du-Désert comptait en effet plusieurs bosses délicates, dont quatre référencées au classement du meilleur grimpeur.
Avec en sus une arrivée symbolique à Louvigné, commune où tout commença avec le Ruban granitier breton, en 1967.
On attendait de la bagarre pour la victoire de l’étape (à la veille du dénouement à Dinan, ce mercredi 1er mai) mais aussi peut-être des explications en haut du classement général, six autres hommes se trouvant dans la même minute que le leader suédois Jakob Söderqvist (Lidl-Trek Future racing).
C’est finalement la première option qui l’a emporté ce mardi 30 avril.
L’ambition de Savino, le baroud de deux Danois
Comme promis le parcours cabossé jusqu’à l’entrée sur le circuit final, à 50 km de l’arrivée, a donné la bougeotte à plusieurs coureurs. Le plus entreprenant était l’Italien Federico Savino (Soudal Quick Step) qui raflait tous les points du meilleur grimpeur, et pointait seul en tête en haut de la côte du Châtellier.
Derrière sept hommes s’organisaient pour revenir, dont le Français Rémi Lelandais (Arkéa B Hôtel). Finalement, au premier passage sur la ligne d’arrivée et à 50 km du terme, dix fuyards comptaient sur leurs 40 secondes d’avance sur le peloton pour aller au bout.
Dans les cinq tours de la boucle dessinée autour de Louvigné et de La Bazouge-du-Désert, on se livrait alors devant à une série d’attaques qui permettaient de maintenir un petit capital temps (30 secondes d’avance à 24 km de l’arrivée). C’était sans compter sur les équipes de sprinters qui ramenaient le peloton sur les échappés.
Dans le dernier tour, les Danois Bak et Skot Hansen (Coloquick) tentaient un coup de poker qui ressemblait à un baroud d’honneur.
Les deux hommes qui auraient pu devenir les héros du jour étaient repris aux abords du dernier kilomètre.
Tout à droite de la meute
Place donc à un sprint massif. Une drôle de conclusion pour une étape turbulente, mais un final qui aura ravi les milliers de spectateurs accueillis par la commune de Louvigné.
Ravi, car c’est le coureur breton Antonin Souchon, du VC Pays de Loudéac qui a jailli come un diable de sa boite, au nez et au casque des coureurs de grosses formations.
Le Loudéacien, victime d’une chute en début d’étape, a su « prendre la bonne vague » lorsque l’emballage s’est réparé.
« J’étais super bien placé au kilomètre » décrivait Antonin Souchon après l’arrivée.
Bien calé tout à droite de la meute des sprinters, le vainqueur du jour coiffait le vainqueur de la veille, Matys Grisel (Lotto Dstiny) et le Belge Zeno Moonen (Wanty). Le classement de la journée.
Pas de changement au classement général.
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