Incontournable Bretagne. Impossible de débuter un tour des grandes régions alimentaires françaises, comme LSA a décidé de le faire tout au long de l’année 2024, sans commencer par ce territoire qui nourrit un Français sur trois et les séduit chaque jour un peu plus, au point d’attirer 400 000 nouveaux habitants d’ici à 2050, selon les experts.
Cet engouement n’est d’ailleurs pas sans poser des questions de cohabitation avec les 1 800 établissements qui composent l’agroalimentaire breton, premier de France et d’Europe avec ses 20,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires. C’est l’un des enjeux auquel les entreprises et entrepreneurs bretons qui nous ont ouvert leurs portes tentent de répondre en même temps que, pêle-mêle, les questions de transitions alimentaires et agroécologiques, du réchauffement climatique, des tensions sur l’emploi, sur les ressources, du renouvellement des générations, de l’innovation… Bref, un véritable laboratoire pour la filière alimentaire française. Un thème sur lequel revient le président du conseil régional de Bretagne, Loïg Chesnais-Girard.
LSA – Quelle place occupe l’agroalimentaire dans la stratégie régionale ?
Loïg Chesnais-Girard – C’est l’un des piliers du développement économique de la région, aux côtés de la santé, de la défense ou de l’énergie. Avec 400 millions d’Européens à nourrir, notre capacité à produire sur le long terme, sans obérer les océans et les terres arables, est une priorité. Et si nous voulons toujours avoir en 2070 des agriculteurs et des marins pêcheurs qui vivent de leur travail, nous devons inscrire notre action sur le temps long. Cela impose d’être très bons, voire les meilleurs en Europe. C’est fatigant, difficile, parfois exaspérant, mais nécessaire. Je suis pour le « bien-manger » pour tous, et pas seulement pour les 30 % les plus riches.
Comment la Région aide-t-elle le secteur ?
L. C.-G. – La Bretagne se veut à la pointe dans l’autonomie et la souveraineté alimentaire, que ce soit pour les produits de la mer et de la terre, les produits végétaux et animaux, et avec l’ensemble de la chaîne de transformation. Elle est face à deux enjeux : rester attractive et accompagner les transitions environnementales. Tout cela ne se fait pas en une semaine. C’est pourquoi nous accompagnons la formation, en mettant des moyens sur l’enseignement supérieur. Nous soutenons aussi l’innovation avec les travaux de l’Inrae, par exemple. À travers nos actions, nous voulons envoyer un signal fort aux jeunes qui veulent s’engager dans les métiers de l’agriculture, de la pêche ou de l’agroalimentaire. Mais aussi aux industriels européens qui voudraient s’implanter en Bretagne.
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