
Ils sont un maillon essentiel du système de santé et étaient applaudis lors de la crise sanitaire liée à la pandémie du Covid-19 en 2020 où ils étaient en première ligne. Suscitant même des vocations. Depuis, le soufflé semble retombé. Les ambulanciers manquent de bras.
« La profession estime qu’il manque environ 50 ambulanciers dans le Finistère, illustre Yann Chedotal, directeur de l’institut de formation ambulancier (IFA) FormaSanté de Brest. Le métier souffre d’une faible visibilité et est mal connu. »
Personnel soignant
L’ambulancier a des activités programmées sur prescription médicale pour transporter les patients à leurs rendez-vous libéraux ou hospitaliers en véhicule sanitaire léger (VSL) ou en ambulance, et il doit honorer une garde préfectorale pour les Urgences, tous les jours, 24 heures sur 24.
À lire aussi
« L’ambulancier n’est pas un chauffeur, mais un personnel soignant, qui accompagne des gens en détresse, en angoisse, dans leur parcours de soins. Il doit avoir la capacité d’évaluer la situation, communiquer, rassurer et réaliser les gestes de secours immédiats nécessaires. » Transmettre les informations aux services médicaux (Samu ou services hospitaliers), assurer la surveillance durant le transport… « Le métier est monté en compétences », souligne Yann Chedotal.
Qui peut y prétendre ? « Il n’y a pas de prérequis scolaires. Il faut de l’envie, avoir de l’empathie envers l’humain, être titulaire du permis de conduire et ne plus être en période probatoire. »
En début de carrière, un ambulancier gagne 1 600 à 1 800 euros nets par mois. « Les formations ne sont pas très longues et peuvent être une porte d’entrée vers d’autres professions médicales. »
Deux formations
Afin de mieux faire connaître et présenter ce métier, l’IFA organise des portes ouvertes jeudi 16 octobre 25. Avec témoignages de professionnels, démonstrations des gestes de secours, découverte de l’ambulance et du matériel, ateliers dont l’un autour du simulateur de conduite, job et stage dating…
Seront aussi détaillées les deux formations dispensées pas l’IFA.
La première, courte de 91 heures, est celle d’auxiliaire ambulancier, qui peut officier seul dans un véhicule sanitaire léger ou comme second dans une ambulance (son coût : 1 100 euros). Une centaine d’auxiliaires sont formés par an lors de sessions qui ont lieu tous les mois et demi.
À lire aussi
La deuxième, plus longue avec 801 heures de formation dispensées en six mois (cours pratiques, ateliers pratiques et théoriques, sept semaines de stage), débouche sur le diplôme d’État ambulancier et peut être suivie en alternance depuis 2022. Elle coûte 7 000 euros et est éligible au CPF (compte personnel de formation). « Cette formation est soutenue par la Région Bretagne qui finance 20 places par an », informe Yann Chedotal. Deux sessions, de 45 places chacune, sont organisées dans l’année, en septembre et janvier.
Personnalisez votre actualité en ajoutant vos villes et médias en favori avec Mon Actu.
Pour vous tenir au fait, cet article à propos du thème « Formation Bretagne », vous est fourni par opcalia-bretagne.com. Le but de opcalia-bretagne.com est de parler de Formation Bretagne dans la transparence la plus absolue en vous procurant la connaissance de tout ce qui est en lien avec ce thème sur la toile La chronique se veut générée de la manière la plus complète que possible. Pour toute remarque sur ce sujet concernant le sujet « Formation Bretagne » merci de contacter les contacts indiqués sur notre site internet. Il y a de prévu de multiples articles autour du sujet « Formation Bretagne » prochainement, nous vous invitons à consulter notre site web à plusieurs reprises.




