Une lueur d’espoir se fait jour à la Fonderie de Bretagne (FDB). Le fonds de retournement allemand Private Assets SE & Co. KGaA, sis à Hambourg et coté en Bourse, a déposé jeudi 25 juillet une offre ferme pour l’usine spécialisée dans les pièces de transmission, implantée à Caudan (Morbihan). Callista, un autre fonds allemand, actuel propriétaire du site après que Renault le lui a cédé en novembre 2022, avait annoncé en janvier 2024 chercher un repreneur.
Des discussions exclusives vont être engagées dans les prochaines semaines. Si la cession est actée au terme de celles-ci, Callista remettra à Private Assets les clés d’une usine dont les comptes, bien qu’en voie d’amélioration, sont encore dans le rouge. En 2023, les ventes étaient en hausse de 21%, à 46,5 millions d’euros. L’Ebitda (bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement), en repli par rapport à 2022 (-14,1 millions d’euros), restait négatif de 9,97 millions d’euros.
Ces progrès sont notamment dus à la mise en place d’un plan de survie négocié entre Renault et Callista en 2022. Il prévoit des engagements financiers conséquents pour le Losange : le financement à hauteur de 32 millions d’euros d’un programme de modernisation de l’appareil productif et la garantie des pertes opérationnelles de FDB à hauteur de 30 millions d’euros.
Renault toujours primordial pour la Fonderie de Bretagne
En 2024, Renault est encore une fois appelé à jouer un rôle clé dans la concrétisation de l’offre de Private Assets, qui promet le maintien des 300 emplois du site. L’investisseur allemand a fixé plusieurs conditions suspensives au rachat de FDB. D’abord, «on veut que le plan accepté par Renault il y a deux ans reste en place», annonce Bjorn Schlosser, président de la filiale française de Private Assets. Ensuite, «nous avons besoin que Renault s’engage jusqu’en 2028» avec des volumes de commandes suffisants pour faire tourner l’usine – dont 95% des ventes dépendent du constructeur automobile français.
C’est précisément pour réduire cette dépendance à 20 ou 25% des ventes à horizon 2028 que FDB s’est lancé dans un processus de diversification, lequel se déploie lentement. À ce jour, l’usine compte huit nouveaux clients et mène des négociations avec une dizaine d’autres potentiels, indique Jérôme Dupont, directeur général de FDB depuis l’été 2023.
Diversification progressive
Une prise de contrôle de l’usine par Private Assets pourrait accélérer ce processus. La société d’investissement compte déjà dans son portefeuille la société Procast Guss, qui regroupe plusieurs fonderies en Allemagne et en Espagne pour une capacité de production annuelle de 89000 tonnes. Ses ventes, d’environ 90 millions d’euros en 2023, «dépendent à moins de 5% du secteur automobile», d’après Jérôme Dupont.
Or, «les fonderies de Private Assets sont sous-capacitaires» et pourraient donc réorienter une partie de leurs commandes vers FDB, l’aidant ainsi à diversifier, affirme le dirigeant. «On a un plan pour faire passer FDB de 18 000 à 32 000 tonnes de production en deux ou trois ans», confirme Bjorn Schlosser. Lequel espère, en unissant les fonderies de Private Assets et FDB, créer un «leader européen» du secteur.
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