La rentrée 2023 apporte son lot de nouveautés dans l’enseignement supérieur. Ouverture d’un campus en région, création de nouveaux programmes et de nouvelles spécialisations pour s’ouvrir au monde professionnel… les possibilités de trouver la formation de ses rêves ne manquent pas. Et pour ceux et celles qui cherchent l’inspiration, découvrez une série de podcasts sur les femmes scientifiques !

Le supérieur se déploie dans l’Hexagone. Omnes Education, groupe privé d’enseignement supérieur, annonce l’ouverture de son nouveau campus de 3.000m² à Rennes.

En octobre 2023, 350 étudiants feront leur rentrée en cursus bachelor et master of science (MSc). Pas moins de 2.000 étudiants sont attendus sur le campus rennais d’ici trois ans.

Le site accueille quatre écoles du groupe : HEIP (école de sciences politiques et relations internationales), l’Inseec (école de commerce), l’ECE (école d’ingénieurs) et Sup de Pub (école de communication). Des passerelles seront possibles entre les filières : management, ingénierie, marketing, communication et sciences politiques.

De plus, à Bordeaux, afin de renforcer les expertises dans les technologies du numérique, l’ECE déploie son programme Grande école d’ingénieurs, avec les deux premières années de cycle préparatoire intégré. Près de 400 étudiants seront accueillis d’ici 2025.

Après Paris, Lille et Montpellier, ART FX, une école spécialisée dans les métiers du cinéma, des effets spéciaux, de l’animation et du jeu vidéo, inaugure un campus de 6.000m² – dont 400m² de studios de tournage – à Roubaix-Tourcoing.

Près de 700 étudiants sont attendus sur le nouveau campus. Cet établissement propose des cursus de cinq ans, pour un tarif qui varie entre 7.100 et 8.100 euros l’année.

Vous visez une carrière à l’international ? L’Iscom Lyon, école qui forme aux métiers de la communication, ouvre une spécialisation « communication Internationale » à destination des étudiants qui disposent déjà d’un bon niveau en anglais. Objectif : répondre à la demande des entreprises qui souhaitent recruter des profils anglophones.

Accessible en cinquième année, la spécialisation ouvre la porte à une carrière à l’international, ou dans une entreprise française à dimension internationale. Les cours seront dispensés intégralement en anglais et également accessibles en distanciel. Pas moins de 20 places sont proposées, cette année.

Certains établissements préparent, dès à présent, la rentrée prochaine. Dans le Puy-de-Dôme, l’école d’ingénieurs Sigma Clermont, tournée vers la chimie et la mécanique avancée, réfléchit à la création d’une classe préparatoire hybride, entre la classe préparatoire aux grandes écoles (CPGE) et la classe préparatoire intégrée (CPI), pour la rentrée 2024.

Les étudiants pourront rejoindre une classe préparatoire intégrée dans un lycée pendant deux ans, avant d’être admis à titre définitif dans une école d’ingénieurs avec laquelle le lycée est en partenariat. L’objectif est de proposer à ces jeunes d’entrer dans une grande école ciblée, choisie dès l’inscription en prépa sur Parcoursup, en leur permettant de ne pas passer de concours à l’issue des deux ans de formation.

Les étudiants admis pourront participer à des travaux pratiques, des projets associatifs, ou encore faire un stage en entreprise.

Une envie de découvrir de nouveaux podcasts pour bien commencer l’année ? Télécom SudParis met en avant ses enseignantes chercheuses et leur passion pour les sciences à travers une série de son podcast Sciences Num.

Chacun des 15 épisodes dévoile le parcours d’une de ces femmes, de leurs premières aspirations jusqu’à leur métier dans le monde des sciences. Parmi elles, une professeure en intelligence artificielle, une professeure en optique et photonique ou encore une maîtresse de conférences en neurosciences. De quoi inspirer les étudiantes et étudiants de demain.