La Tréfilerie d’acier de Bretagne (TAB), à Châteaubourg, ouvre une nouvelle ère de son histoire. Reprise l’été dernier par le fonds d’investissement rennais Breizh Rebond (majoritaire au capital) et le nouveau dirigeant Raoul Colas des Francs, l’entreprise qui fabrique du fil d’acier base sa stratégie de développement à venir sur l’innovation et le service à forte valeur ajoutée. En clair ? « Nous avons l’ambition d’augmenter les volumes grâce à de nouveaux produits innovants », confie Raoul Colas des Francs.
Celui qui prend la suite de Christophe de Veyrac, qui dirigeait l’entreprise depuis 2010 (il part en retraite) est un ingénieur de formation. Diplômé de Centrale Supélec ainsi que de la Technical University of Munich (Allemagne), il arrive de chez Coretec (Saint-Aubin-du-Cormier) où il était depuis 2019 directeur de sites. Et il arrive avec l’envie non pas de tout révolutionner – « je m’inscris dans la continuité de ce qu’a réalisé Christophe de Veyrac », assure-t-il, – mais bien de pérenniser une PME française qui dispose d’un réel savoir-faire industriel. Raoul Colas des Francs en sait quelque chose, puisqu’il a réalisé toute sa carrière dans l’industrie (spatial, aéronautique, automobile, verre, plastique…). « Le soutien de Breizh Rebond dans ma reprise permet à la tréfilerie de rester indépendante et de ne pas voir le siège délocalisé », ajoute-t-il.
Des bobines d’acier mais pas que
TAB réalise 33,5 millions d’euros de chiffre d’affaires. Elle est spécialisée depuis vingt-cinq ans dans le laminage à froid de l’acier pour le secteur de la construction. Avec 25 collaborateurs, elle fabrique principalement des bobines de fils d’acier pour les armatures béton, ainsi que des barres d’acier et des panneaux de treillis, destinés à des clients régionaux. « Rester implanté sur la région répond à un fort enjeu : avec les coûts de transport qui augmentent, la prise en compte de l’impact environnemental, et puisque nos produits sont très lourds, notre marché va être de plus en plus local », analyse Raoul Colas des Francs.
Son premier objectif est d’abord de faire grossir le portefeuille de clients. « Pour cela, nous allons pousser quelques lignes géographiques et pourrions réfléchir à de la croissance externe », indique le nouveau dirigeant. Mais il va aussi développer de nouveaux produits, pour « offrir des packages complets » à ses clients. « Il s’agira de nouvelles références de barres et treillis à façon, précise Raoul Colas des Francs. Nous allons aussi développer le négoce de barrières de chantier. »
Augmenter les volumes de 5 à 10 % par an
Chaque mois, TAB sort entre 1 500 et 3 000 tonnes d’acier de ses ateliers et l’objectif est d’atteindre une croissance de + 5 à + 10 % par an. L’entreprise va donc chercher à recruter pour accompagner cette augmentation des volumes, notamment des opérateurs. « Nous allons investir également dans la sécurité et la qualité de vie au travail pour mieux attirer et conserver nos talents, ainsi que dans l’ergonomie des postes », précise le dirigeant, qui compte optimiser l’organisation industrielle. Car pour réussir, TAB doit garantir un bon taux de service, être réactif alors que les demandes se font dans des délais de plus en plus courts. « Nous devons travailler sur la marge de notre valeur ajoutée, pour nous affranchir des fluctuations des prix de l’acier. »
Pour vous tenir au fait, cet article à propos du thème « Formation Bretagne », vous est fourni par opcalia-bretagne.com. Le but de opcalia-bretagne.com est de parler de Formation Bretagne dans la transparence la plus absolue en vous procurant la connaissance de tout ce qui est en lien avec ce thème sur la toile La chronique se veut générée de la manière la plus complète que possible. Pour toute remarque sur ce sujet concernant le sujet « Formation Bretagne » merci de contacter les contacts indiqués sur notre site internet. Il y a de prévu de multiples articles autour du sujet « Formation Bretagne » prochainement, nous vous invitons à consulter notre site web à plusieurs reprises.
