Lundi 22 janvier 2024 12:20 … |
Les candidatures sont ouvertes pour décrocher l’une des 20 places de la préparation du concours de sous-officier de la gendarmerie nationale. Accessible à des jeunes bretons de 17 à 25 ans, répondant à des critères sociaux ou géographiques, la formation débutera dès avril 2024, et s’étalera sur 15 journées (le samedi) organisées à la caserne Général Maurice-Guillaudot, à Rennes.
Il doit encore attendre quelques jours avant d’avoir les résultats de l’examen mais il a bon espoir. Antoine Cieslik, 20 ans, vient de passer les épreuves du concours de sous-officier de gendarmerie. « Je suis déjà diplômé d’un BTS en électrotechnique. Depuis tout petit, j’étais cependant attiré par la gendarmerie, explique ce jeune homme de Bruz. Après les attentats de 2015, ma conviction s’est renforcée ».
Antoine Cieslik, 20 ans, candidat à une école de sous-officier de gendarmerie, et le colonel de réserve Christophe Bonte. Ouest-France
Antoine Cieslik, 20 ans, candidat à une école de sous-officier de gendarmerie, et le colonel de réserve Christophe Bonte. © Ouest-France
Pour y arriver, il a pu compter sur le soutien de la gendarmerie grâce à une formation unique en Bretagne dont est lancé le recrutement de sa troisième promotion : la classe préparatoire au concours de sous-officier de la gendarmerie nationale.
La classe préparatoire au concours de sous-officier offre une acculturation à la gendarmerie nationale et la découverte de ses métiers. Gendarmerie nationale
La classe préparatoire au concours de sous-officier offre une acculturation à la gendarmerie nationale et la découverte de ses métiers. © Gendarmerie nationale
« Nous proposons entre 15 et 20 places. Les candidatures sont reçues jusqu’à la mi-mars 2024. Ceux qui seront sélectionnés commenceront la classe préparatoire dès le mois d’avril », explique le colonel de réserve Christophe Bonte, responsable de la formation aux côtés du capitaine de réserve Maxime Ruellan. Deux nouveautés cette année : « les candidatures peuvent être déposées par des jeunes seulement âgés de 17 ans et jusqu’à 25 ans, titulaires du baccalauréat ou sur le point de l’obtenir (élèves de terminale). Cette année, nous avons prévu une liste d’attente en cas de désistements… »
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S’inscrivant dans le cadre du dispositif gouvernemental de promotion de l’égalité des chances, cette classe prépa est donc réservée à des jeunes répondant à l’un ou l’autre de trois critères suivants : être bénéficiaire ou en mesure de bénéficier d’une bourse d’études ; habiter dans un quartier de « politique de la ville ; ou habiter dans un territoire isolé, en milieu rural. « Chaque candidat passera par un entretien de 30 minutes, la motivation est importante », ajoute le colonel Bonte.
Sport, acculturation à la gendarmerie, suivi individuel
Entre avril 2024 et janvier 2025, les jeunes sélectionnés seront convoqués une quinzaine de fois pour des journées de cours qui auront lieu le samedi de 9 h à 17 h au sein de la caserne du Général Guillaudot à Rennes.
Outre l’entraînement sportif le matin, la préparation est consacrée concrètement aux épreuves du concours et se concentre sur la méthode de composition, l’entretien avec le jury, l’épreuve numérique.
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« Les élèves bénéficient également d’une acculturation à l’univers gendarmerie (présentation institutionnelle, militarité, ordre serré, salut…) et visitent des unités locales de gendarmerie (peloton de surveillance et d’intervention de Rennes, maître-chien, escadron départemental de sécurité routière, etc), précise le colonel Bonte. Les cours sont assurés par des officiers et sous-officiers réservistes, particulièrement expérimentés dans les domaines de la formation et du recrutement. Les élèves, candidats au concours, sont suivis individuellement ». L’an dernier, le taux de réussite au concours a été de 100 %.
Issue de la première promotion de la classe prépa, Maïwenn Lautrédou sera bientôt affectée en unité opérationnelle au terme de sa formation à l’école des sous-officiers de Châteaulin. Gendarmerie Nationale 35
Issue de la première promotion de la classe prépa, Maïwenn Lautrédou sera bientôt affectée en unité opérationnelle au terme de sa formation à l’école des sous-officiers de Châteaulin. © Gendarmerie Nationale 35
« La classe prépa m’a énormément fait progresser en sport mais aussi sur moi-même : avant, j’étais incapable de m’exprimer devant un auditoire », reconnaît Maïwenn Lautrédou qui a été sélectionnée dans la première promotion en 2022. déjà titulaire d’une licence de droit, elle termine son cursus à l’école des sous-officiers de gendarmerie de Châteaulin (Finistère) et sera affectée très prochainement en unité opérationnelle. « Je voulais un métier pour être au contact de la population, explique la jeune femme. Je veux, aider les gens ».
Pratique. Les candidatures et demandes de renseignements sont à envoyer par mail à l’adresse suivante : classepreparatoire2024@gmail.com Renseignement par téléphone : 06 33 09 45 33 ou 06 60 34 54 62
Pascal SIMON. Ouest-France
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