« Il faut de nouveaux bateaux de pêche. » À Concarneau, le président de la Région Bretagne, Loïg Chesnais-Girard, a lancé, ce mardi, un plan d’accompagnement de la filière pêche pour relancer la construction de dix navires hauturiers. Un plan « de rentrée de flotte » destiné « à redonner confiance » à la filière, à l’heure où les derniers des 45 bateaux bretons retenus au plan de casse lié aux conséquences du Brexit sont détruits.
Au petit matin, ce mardi, les 49 bateaux côtiers du port finistérien inscrits à la vente avaient débarqué près de 8,8 tonnes de poissons et de crustacés. Pas une grande journée pour la vingtaine d’acheteurs présents et les mareyeurs connectés en ligne. La preuve, malgré tout pour le président de Région, de la bonne gestion des stocks par les pêcheurs français : « Il y a du poisson », martèle Loïg Chesnais-Girard, visiblement soucieux de permettre à la Bretagne de conserver son rang de leader de la pêche fraîche au regard des enjeux économiques et de souveraineté alimentaire.
Aider à construire de nouveaux bateaux, la Bretagne ne le fera pas par l’intermédiaire des aides directes aux armements. Il n’en est pas question au regard de la réglementation européenne. Certains outils existent déjà pour accompagner les armements. Comme le fonds d’investissement piloté par Banque populaire Grand ouest et le Crédit Mutuel Arkéa ou le FEAMPA (Fonds européen pour les affaires maritimes, la pêche et l’aquaculture), pour lequel la Région a reçu l’assurance de la commission européenne d’une validation rapide de la compatibilité des projets déposés avec le droit européen.
Les premiers bateaux, que la Bretagne souhaite voir naître de Lorient à Saint-Malo, pourraient pêcher dans 36 mois. L’ambition politique de la Région, qui a également fléché 3 millions d’euros pour l’innovation, est de « dérisquer les projets » de construction ou de rénovation. Y compris pour les armements ayant bénéficié du plan d’accompagnement individuel interdisant tout nouvel investissement pendant un délai de 5 ans. « Il y a des possibilités pour réinvestir sous d’autres formes », assure Gaël Le Meur, conseillère régionale déléguée aux filières halieutiques et aux formations maritimes.
Décarboner la flotte
Au mois de décembre prochain, la Région précisera ses intentions dans une feuille de route halieutique issue notamment de l’étude d’impact commandée par le secrétaire d’État à la mer Hervé Berville. Daniel Cueff, le vice-président de la Région en charge de la mer et du littoral, y voit une bonne manière d’accélérer dans l’innovation, alors que l’interprofession du port de Concarneau travaille à la décarbonation de la flotte à travers le projet Pilothy de navire hybride à hydrogène. Une autre manière pour le président de Région « d’aller de l’avant » en accompagnant les investissements privés.
Les îles Anglo-Normandes auraient d’ailleurs assuré la Bretagne d’une prolongation des licences de pêche en cas de renouvellement de la flotte, sous réserve que le nouveau bateau soit décarboné.
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