Début septembre, le principal diffuseur de livres et de musique bretonne Coop Breizh était placé en redressement judiciaire, après avoir été en cessation de paiement. Une situation difficile qui a jeté un froid sur l’édition bretonne, et posé de nombreuses questions quant à son avenir. Le Festival du Livre en Bretagne est l’occasion pour mettre en avant l’édition bretonne, en visant notamment les plus jeunes.
Montrer que ça existe
Car des livres jeunesse en breton, il y en a. Pour beaucoup, ce sont des traductions de livres en français, mais il existe des créations. Et ça, ça plaît à Maelenn. « Quand j’étais à l’école, les instits traduisaient et collaient des papiers sur les textes. Ca change beaucoup de choses d’avoir le livre directement en breton« .
Sur les stands, des traductions de Tintin, ou même du Petit Prince. Brendan s’occupe de la maison d’édition Timilenn. Sur son stand, que des livres jeunesse. « Pour tous les enfants en filière bilingue, c’est important d’avoir les mêmes livres qu’en français. C’est important d’avoir une production en langue bretonne de qualité.«
Car à Carhaix, les éditions bretonnes ont un sacré poids. « D’habitude, on a pas de visibilité. Ici à Carhaix, c’est une vraie vitrine, et l’occasion de montrer que les livres en langue bretonne existent » explique Riwanon Kervella, présidente de Kuzul ar Brezhoneg, une association regroupant une dizaine de maison d’édition bretonne.
Travailler sur la diffusion
Pour Riwanon Kervella, il est important de travailler sur la diffusion des livres en langue bretonne. « Il existe une chaine du livre en breton, de l’écrivain au lecteur, et il ne faut pas que cette chaine soit cassée à certains endroits. On maitrise la production, mais c’est plus difficile de toucher le lecteur. Il faut travailler sur la diffusion.«
Avant de poursuivre. « Il faut donner envie au lecteur de lire, il faut dire ce qui existe. » Pour la présidente de Kuzul ar Brezhoneg, il faut également travailler avec les libraires pour mettre en avant les livres breton, car ceux-ci sont trop cachés. « Il devrait y avoir en Bretagne une place pour les livres en langue bretonne« .
Malgré les difficultés, ceux qui travaillent dans le secteur croient au futur de l’édition bretonne, comme Magalie Baron de Kuzul ar Brezhoneg. « On a des écrivains, c’est un monde vivant, on a toujours des lecteurs fidèles, qui tiennent au breton. De les rencontrer, c’est encourageant pour nous. Et quand je vois les nouveautés qui sortent, je me dis que l’édition bretonne a de beaux jours devant elle.«
Brenan poursuit, « Il y a beaucoup de bénévoles dans l’édition bretonne, mais ça ne veut pas dire que c’est de moins bonne qualité. Il y a des lecteurs, des gens que ça intéresse« . En tout cas, à Carhaix, ça a son public. Mais pour survivre, l’édition bretonne cherche à voyager plus loin que le centre Bretagne.
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