À l’exemple de son frère Evan, Maël Brionne-Dazy est venu au handball dès l’âge de 4 ans. Collégien à Jeanne d’Arc, il a fait toutes ses armes à l’AGL Fougères sous les conseils de Johan Belluz, Antoine Seigneur et Simon Chareille.
À 13 ans, doté de qualités au-dessus de la moyenne, il choisit de rejoindre Cesson. Un an plus tard, il poursuit ses études à Bréquigny, lycée qui propose plusieurs sections sportives dont celle du hand.
Aujourd’hui, à Cesson, coaché par Cyril Saramito, il évolue en championnat national -18 au poste de demi-centre, l’équivalent d’un n°10 au football.
Simon Chareille, qui fut son éducateur à l’AGL, précise les spécificités du poste :
Ce n’est pas le physique qui compte (Il cite en exemple Luc Steins, le néerlandais du PSG qui ne mesure qu’1m73). Il s’agit d’avoir une bonne vision du jeu car c’est celui qui l’organise et le distribue. La lucidité est primordiale.
Sans être impressionnant, Maël a un physique qui compte : 1,82m pour 67kg. Baigné très tôt dans le milieu du hand, le fils de Pierre-Yves, ancien président de l’AGL, est un jeune très à l’écoute, calme et posé qui a l’intelligence du jeu, aux dires de ses éducateurs.
Avec 4 séances d’entraînement d’1h30 à Bréquigny et 2 avec Cesson, il reste peu de temps libre à Maël qui apprécie de jouer à FIFA avec son frère et de voir ses potes lors des week-ends.
Des copains de la belle génération 2006 (Robinard en U18 nationaux à Saint-Malo, Constant, Lambert, Rébillard…) avec qui il se souvient avoir remporté en U11 le tournoi de Cancale.
Avec Cesson, sa première année en U15 Prénat est restée mémorable avec le titre de champion de Bretagne, sans aucune défaite.
Admirateur de Nicolas Karabatic – « Il a fait rêver toute la France ! » – et de Mattéo Briffe à Cesson, Maël sait où il veut aller :
Mon souhait est d’intégrer un centre de formation dans une grande ville pour pouvoir mener de front mes études.
Attiré par la branche santé, il se verrait bien kiné. Un choix sage que conforte Simon Chareille :
Dans le hand, tu n’as pas le choix. Les salaires sont loin de ceux des footballeurs et après une carrière (10 – 15 ans), il faut retourner vers le monde du travail.
Humble, le garçon garde la tête sur les épaules. Partant du principe qu’ « il n’y a que le travail qui paie », il est conscient que la voie qu’il a choisie est difficile.
Pour l’AGL, voir ses jeunes réussir dans un club plus huppé est à la fois une fierté et un crève-cœur de les voir partir.
On ne doit pas oublier qu’on est avant tout un club formateur. Maël a tout pour réussir, ce que je lui souhaite.
Comme un poisson dans l’eau à l’AGL, son club à l’ambiance familiale, Maël Brionne-Dazy l’assure :
Je suis sûr qu’un jour je reviendrai jouer ici.
René Tropée (correspondant)
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