Par Philippe Ducarroz
La Grande-Bretagne? Voilà un belle plongée dans le hockey qu’on ne connait pas bien dans nos contrées (donnez-moi le nom du champion 2023/24!), mais la sélection n’est pas aussi exotique que certains veulent le faire croire. On est très loin des Rasta Rockets du bob comme on a pu le lire quelque part. On taira le nom de la publication par esprit confraternel…
Pour résumer la qualité du groupe britannique, il ne faut pas trop s’attacher à quelques couac retentissants, mais bien plutôt se souvenir que l’équipe nationale a participé à trois des quatre derniers championnats du monde de l’élite. Il s’agit d’une réussite étonnante en soi, si l’on considère que les Britanniques ont peiné dans les divisions inférieures pendant 25 ans (entre 1994 et 2019). Et pourtant le hockey britannique a une histoire, mais quasiment dans une autre vie: il a pris le meilleur sur le Canada 2 à 1 en… 1936 pour remporter la médaille d’or aux Jeux olympiques.
Une équipe reposée
Cette année, la Grande-Bretagne est l’équipe à avoir le moins joué: des seize équipes présentes – qui ont toutes joué au minimum trois matchs – elle est la seule à n’avoir joué que deux fois. Et perdu: 2-4 contre le Canada et 0-8 face à la Finlande. Donc en théorie de quoi, pour la Suisse, aborder son quatrième adversaire avec confiance. Même si la formation de l’Ecossais Peter Russell a bénéficié de deux jours de repos.
Sur le papier, il n’y pas photo entre des Helvètes truffés de joueurs de NHL (3’988 matchs d’expérience) et des Britanniques également trentenaires en moyenne, mais avec zéro matchs disputé dans la plus grande ligue du monde. La Grande-Bretagne n’a donc pas qualitativement les moyens humains pour jouer un rôle en vue dans un championnat du monde. Trop souvent encore, la sélection est présentée comme un conglomérat d’anciens Canadiens naturalisés. Les choses ont bien chané: s’ils sont huit à être nés en-dehors de Grande-Bretagne, ils sont dix-sept à avoir vu le jour au Royaume-Uni.
Cela dit, et comme on ne peut pas demander des miracles à l’avant, ce sont dans les lignes arrières qu’il faut chercher la clé du maintien dans l’élite. Il faudra que les gardiens Ben Bowns et Jackson Whistle sauvent ce qui peut l’être contre contre la Norvège et l’Autriche. L’arrière-garde, elle, est plus «expérimentée» que vraiment talentueuse. Avec Mark Richardson (37 ans), David Phillips (36 ans) et le duo Ben O’Connor – Evan Mosey (35 ans), nous avons là le quatuor défensif majeur le plus âgé de la compétition et de loin. Le plus jeune défenseur, Joshua Tetlow, à 26 ans.
Liam Kirk, la clé offensive
À l’avant, il y a quelques noms qui ont eu leur heure de gloire au niveau international. On pense au capitaine Robert Dowd, un joueur de centre de 38 ans, à Brett Perlini (33 ans) ou au Gallois Ben Davies (33 ans). Mais c’est au deuxième plus jeune joueur de la sélection que revient le poids de l’offensive. Liam Kirk (24 ans) devra rééditer sa performance de l’an dernier (7 buts). Cette saison, il a fini 6e marqueur de son équipe d’Extraliga tchèque (Litvinov) derrière cinq attaquants locaux. Et la saison prochaine, il jouera sous les couleurs du champion d’Allemagne Eisbären Berlin.
Pas de quoi, donc, peupler de cauchemars la nuit de Patrick Fischer. Mais attention, la Grande-Bretagne est capable de coups d’éclats. Pas contre la Suisse qu’elle n’a rencontré qu’une seule fois au niveau de l’élite, en 2021, et s’était inclinée 3-6. Les buts helvétiques avaient été marqués par Christoph Bertschy (2), Nico Hischier, Romain Loeffel, Santeri Alatalo et Grégory Hofmann. La dernière victoire de la Grande-Bretagne sur la Suisse fut un succès 3-1 lors du premier match du groupe B au Championnat du monde de… 1953.
Par contre, avant trois revers consécutifs qu’elle a subi en ce mois de mai (en préparation contre le Kazakhstan et au mondial face au Canada et la Finlande), elle avait aligné seize succès en dix-sept matchs sur toute l’année 2023 après le championnat du monde. Son seul revers? contre la Lettonie (3-6). Ses succès les plus probants? 6 à 2 contre la même Lettonie et plusieurs victoires face à la Pologne ou la Hongrie.
Dans un passé proche, elle a été capable de battre la Biélorussie (4-3), la France (4-3 OT) ou bien résister à la Slovaquie (1-2). Autant de formations qui, aujourd’hui, ne menacent plus vraiment la Suisse. Sauf celle des mauvais jours…
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