« Nos étudiantes réussissent tout aussi bien que leurs homologues masculins », pose d’emblée Mikaël Roger. Ce professeur de mathématiques et d’informatique enseigne dans les classes préparatoires du lycée de Brizeux de Quimper (Finistère).
Sous-représentation des étudiantes
Cette filière de formation supérieure conduit aux métiers scientifiques dont celui d’ingénieur. Problème : les jeunes femmes y sont sous-représentées.
Selon les estimations nationales, elles ne constitueraient que 25% des effectifs. Le lycée Brizeux fait cependant un peu mieux avec 16 filles sur 40 étudiants en première année.
Pour tenter de corriger le tir, Élisabeth Borne a présenté début mai 2025 un nouveau plan intitulé Filles et maths. L’objectif affiché est de féminiser les matières scientifiques dès le collège puis au lycée.
Campagne d’affichage
De leur côté, Mikaël Roger et ses collègues mènent déjà des actions concrètes.
Depuis plusieurs années, ils font une campagne d’affichage dans les couloirs. Celle-ci dresse le portrait de chercheuses de renommée internationale.
Il s’accompagne d’un message clair à l’attention des lycéennes : « Toutes les jeunes femmes désireuses de poursuivre des études scientifiques doivent pouvoir le faire, sans se censurer. Aux classes préparatoires du lycée Brizeux, nous sommes fiers de les accueillir et de les former. »
Accueil de lycéens, immersions
La semaine prochaine, l’établissement recevra un groupe de 40 élèves du lycée de Cornouaille de Quimper. « Toutes sont en classe de première, et ont un profil scientifique. Le but, c’est de leur présenter notre parcours de formation et ses débouchés », reprend Mikaël Roger.
Tout au long de l’année, des immersions de lycéens ont lieu pendant quelques jours.
Projet de marrainages
En 2025, un autre projet se dessine à Quimper à l’initiative de l’Union des professeurs de sciences et techniques industrielles (UPSTI). Vincent Rafik en est le directeur délégué chargé de la mixité ; il est aussi enseignant au lycée Brizeux.
À l’échelle nationale, nous organisons un événement où des professionnelles du monde scientifique deviennent des marraines pour un millier d’élèves. L’idée, c’est de décliner un tel rendez-vous à Quimper.
Il pourrait se tenir à l’automne 2025, envisage Vincent Rafik. Et concerner des élèves de seconde. « Il s’agit d’instaurer des échanges sur le long terme. »
Son collègue Mikaël Roger conclut : « Cela peut permettre à des jeunes filles de gagner en confiance pour oser s’engager dans nos formations. Ensuite, nous sommes là pour les accompagner et les encourager. »
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