Le rôle du projectionniste a fortement évolué ces dernières années : les bobines ont disparu et laissé place au numérique. Il n’empêche que le métier reste « un peu magique », sourit Patricia Poulain, en poste à Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor) : lancer un film, optimiser le son, voir le public s’émouvoir. Un métier technique dans un milieu artistique pour qui est prêt à travailler en horaires décalés : les salles obscures font davantage le plein en soirée et le week-end.
1. Quelle formation suivre ?
Le CAP Opérateur projectionniste de cinéma était la formation dédiée pour entrer dans le métier. Elle n’existe plus depuis 2020. Deux solutions sont proposées aujourd’hui : un bac pro et un titre en apprentissage.
Le baccalauréat professionnel Systèmes numériques et son option audiovisuels, réseau et équipement domestique (Ared) est bien indiqué. On s’y oriente après la troisième. En classe de seconde, les élèves découvrent les trois options c’est-à-dire également la sûreté et sécurité des infrastructures, de l’habitat et du tertiaire ainsi que les réseaux informatiques et les systèmes communicants. La spécialisation démarre à partir de la première. L’option Ared couvre l’audiovisuel multimédia ainsi que l’électrodomestique, la domotique liée au confort et à la gestion des énergies et enfin l’éclairage et la sonorisation.
Autre solution possible, le titre de technicien d’exploitation cinéma qui se prépare en un an. Il est accessible après un CAP et sous réserve de réussir les épreuves d’admission. Il est dispensé par le centre de formation des apprentis des métiers de l’audiovisuel et des équipements culturels situé dans les Yvelines.
Les études sont gratuites en lycée public, coûtent 300 à 1 300 € par an en lycée privé. Elles sont rémunérées en apprentissage.
2. Quel est le marché de l’emploi ?
L’Insee recense 9 930 ouvriers et techniciens des spectacles vivants et audiovisuels sur le territoire français. Le métier s’exerce essentiellement dans les salles de cinéma commerciales mais aussi dans certains musées, cinémathèques ou associations culturelles.
D’après la région Bretagne, moins de cent diplômés arrivent chaque année sur le marché du travail et comme il se crée régulièrement de nouveaux complexes cinématographiques, il y a « des places à prendre ».
Moyennant des formations complémentaires, un projectionniste peut évoluer vers le poste d’opérateur chef, chef d’équipe, technicien de maintenance… Des passerelles sont aussi possibles vers les activités de mixage ou de montage.
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3. Quels sont les salaires net ?
Les salaires démarrent généralement au Smic.
4. Quelles sont les qualités requises ?
Bonne organisation, ponctualité, polyvalence, résistance au stress sont des qualités à avoir pour qui veut s’orienter vers ce métier. Des compétences en technique, optique, informatique seront à acquérir avant d’exercer.
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