Plus de six traducteurs sont dix sont satisfaits de leur situation professionnelle d’après l’enquête menée par la Société française des traducteurs (SFT) auprès de ses membres en 2022. Les principales raisons d’insatisfaction invoquées sont l’insuffisance d’activité et le manque de revenus associés.
1. Quelle formation suivre ?
Cinq années d’études sont en général nécessaires pour se former au métier. La dernière enquête de la SFT indique que 71 % des personnes interrogées ont un diplôme en traduction et ceux qui n’en ont pas sont 83 % à avoir au moins un bac +4.
Le diplôme tout indiqué est le master Traduction et interprétation (TI). Un traducteur a pour langue cible sa langue maternelle. La formation est donc orientée vers une ou plusieurs langues sources.
Jiliane Cardey, traductrice indépendante à Goven (Ille-et-Vilaine), a ainsi approfondi l’hindi à l’Institut national des langues et civilisations orientales de Paris. Le master TI est également proposé, dans l’Ouest, à Angers, Caen, Brest et Rennes. On y enseigne l’allemand, l’anglais, l’espagnol, l’italien ou le russe.
D’après l’enquête de la SFT, 66 % des sondés ont un domaine de spécialisation qui génère plus de 50 % de leur chiffre d’affaires (juridique 18 %, technique et industrie 18 %, médical 10 %, marketing et communication 10 %, littérature 8 %, économie et finances 8 %…). Dans la traduction spécialisée, les professionnels font en général valoir soit une expérience professionnelle, soit un diplôme spécifique. C’est le cas de Jiliane Cardey qui, en plus de sa formation en langues, a obtenu un master Politiques environnementales et développement durable à l’Institut catholique de Paris.
Pour suivre ces études, il faut débourser, chaque année, 170 € en licence et 243 € en master dans les universités publiques, jusqu’à 7 500 € en licence et 8 000 € en master à l’UCO (Angers), le montant des frais d’inscription étant alors fonction des revenus du foyer fiscal.
2. Quel est le marché de l’emploi ?
Environ 17 000 à 20 000 personnes exercent le métier de traducteur en France. Celui-ci se pratique essentiellement en indépendant. On compte 80 % de femmes.
Seulement 3 % des traducteurs sont salariés d’après l’enquête de la SFT. 43 % de leur chiffre d’affaires provient de projets menés avec des agences de traduction, 32 % en direct avec les clients, 13 % via les maisons d’édition. « De nombreuses entreprises ont des besoins,
assure Janique André, responsable administrative à la SFT. Pour des expertises, des documents certifiés, dans le domaine juridique, médical, pour des manuels d’utilisateur, pour du texte dans l’application d’un téléphone… Il y a du travail dans le secteur. »
Trois quarts des personnes interrogées travaillent à temps complet. Ceux qui exercent à temps partiel sont 68 % à avoir parallèlement une activité complémentaire, le plus souvent tournée l’enseignement des langues.
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3. Quels sont les salaires net ?
Toujours d’après le sondage de la SFT, 87 % des traducteurs facturent à l’unité (au mot, au feuillet…), 7 % au temps passé et 6 % à la tâche. Les tarifs varient fortement en fonction de la typologie du client et des langues travaillées : entre 1 et 51 centimes d’euros par mot, 10 à 150 € de l’heure.
L’Union nationale des associations agréées collecte les données issues des déclarations de revenus des libéraux adhérents de son réseau. Celles-ci indiquaient un bénéfice comptable moyen, pour les traducteurs et les interprètes mélangés, de 24 569 € pour l’année 2022, mais avec là encore de fortes disparités.
4. Quelles sont les qualités requises ?
De bonnes qualités rédactionnelles sont primordiales pour exercer ce métier, de l’autonomie aussi pour travailler principalement seul, de l’organisation également parce que la profession s’exerce très souvent en indépendant. Pour la même raison, il est nécessaire de savoir se promouvoir et de faire de la prospection, « les compétences liées au métier ne sont pas suffisantes »,
prévient Jiliane Cardey. Enfin, il faut savoir être à l’écoute de ses clients, pour bien comprendre leurs besoins.
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