Vous venez d’être réélu président du Rugby Club Vannes association. Quel bilan dressez-vous depuis votre élection en mars 2021 ?
Je n’aurais rien fait sans le comité exécutif et tous ceux qui travaillent dans l’ombre. Je vais plutôt parler de ce qu’a réussi le club. Ensemble, nous avons continué ce qui avait été préparé, à savoir former des jeunes sur des doubles projets, sportifs et scolaires. Nous avons reçu le label « club engagé » qui récompense nos actions dans les écoles et les quartiers. Pour le printemps prochain, on aimerait réunir 1 000 scolaires de l’agglomération à la Rabine. On a continué à développer nos pôles apprentissage, perfectionnement, développement et à nous structurer.
En 2018, elle avait un budget de 850 000 €, cinq ans plus tard il s’élève à 1,40 M€. Ce sont 897 adhérents dont 691 licenciés pour 556 joueurs et joueuses. Ce sont 83 dirigeants, 43 éducateurs diplômés, 10 salariés, trois alternants, 206 bénévoles, 19 équipes en compétitions, dont cinq en élites. La saison passée, nous avons eu quatre jeunes sélectionnés en équipe de France U18 et U20 (Jean Cotarmanac’h, Romain Valentin, Corentin Mézou et Robin Taccola). Nous pouvons aussi compter sur 62 mécènes.
Quelles sont vos priorités à venir ?
Continuer la formation. Amener nos jeunes avec un bagage d’insertion dans une société en pleine évolution, les amener au plus haut niveau, qu’ils participent à la construction d’un projet. C’est aussi renforcer notre capacité à encadrer, à former nos éducateurs sportifs, nos bénévoles, disposer d’installations sportives en adéquation avec le jeu d’aujourd’hui. On bénéficie d’un terrain synthétique, d’une halle couverte mais maintenant on veut s’orienter sur les installations d’accueil comme les vestiaires, une autre salle de musculation qui actuellement est sous tente, un bâtiment en dur pour remplacer les modulaires, un espace couvert pour les parents. La Ville a fait beaucoup de choses mais il y a encore un gros travail à long terme.
Quel serait l’impact sur l’association si l’équipe professionnelle montait en Top 14 ?
Il sera dans la gestion de la formation, raison pour laquelle il faut continuer à améliorer l’accueil. Tous les jeunes n’iront pas chez les pros mais la passerelle entre l’association et la structure professionnelle est posée. Après le départ de notre manager sportif Florent Bonnefoy en fin de saison dernière, on a mis en place le binôme Jo De Bruin – Clément Payen, deux anciens joueurs pros du RCV. Ils sont en lien avec le manager général Jean-Noël Spitzer.
L’autre enjeu sera de ne pas perdre son âme, de maintenir notre capacité à former les jeunes à tous les niveaux. Plus tard, ils pourront être bénévoles, éducateurs sportifs, mécènes.
À votre élection en 2021, vous avez créé un poste de directeur que Jordan Roux a occupé avant de rejoindre la Fédération française. Aura-t-il un successeur ?
Effectivement, c’est un poste indispensable. Ce n’est pas un conseil d’administration qui gère au quotidien l’action de formation au bord du terrain. Ce directeur d’association travaille main dans la main avec le directeur général de la SASP, Martin Michel. Le 27 novembre, Bruno Cellerier va nous accompagner jusqu’à la fin de la saison afin de faire un audit et ainsi choisir le directeur pour la rentrée prochaine.
Pratique
Pro D2 : RC Vannes – Agen, vendredi 17 novembre à 19 h, stade de la Rabine.
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