L’hydrogène constitue un élément important du mix énergétique du futur qui doit permettre à la France d’atteindre ses objectifs de sortie des énergies fossiles à l’horizon 2030. C’est pourquoi, après avoir créé un parcours de formation à la biométhanisation pour accompagner la croissance des gaz verts, Energy Formation (120 salariés, 22 M€ de CA, 15 000 stagiaires par an), lance sur son site historique de Saint-Étienne-de-Montluc (siège social), près de Nantes, une nouvelle formation dédiée à l’hydrogène.
De la production au stockage et à la distribution
Ce parcours de deux semaines couvre l’ensemble des compétences requises sur la chaîne de valeur de la filière, de la production au stockage et à la distribution.
Pour ce faire, la filiale de GRDF, qui se présente comme le leader français des compétences en gaz et gaz verts, a investi dans un plateau hydrogène de 1 000 m² qui permet de compléter la formation théorique par une formation pratique. Ce centre de formation dédié à l’hydrogène se veut unique en France et même en Europe par son niveau d’équipement.
Depuis 2022, 200 personnes ont déjà été formées aux fondamentaux de l’hydrogène. D’ici 2026, Energy Formation a prévu de déployer le programme de formation complet, soit une dizaine de formations, pour accompagner également dans la phase de réalisation des projets. Ces modules s’adressent aussi bien aux techniciens de GRDF qu’aux opérateurs extérieurs. Energy Formation vise une centaine d’apprenants formés chaque année, à partir de 2025.
Pour une industrie et des transports décarbonés
« Nous voulons être le catalyseur de la croissance des gaz verts en France. Nous préparons ainsi la mise en place des premières expérimentations hydrogène [pour des entreprises et collectivités] dans les territoires à partir de fin 2026. L’hydrogène est une clé pour une industrie compétitive et verte, ainsi que pour la décarbonation des mobilités lourdes : camions, cars, trains, bateaux pour le transport fluvial… », explique Stéphane Doisteau, directeur général délégué d’Energy Formation.
« Dès que la densité de consommation en hydrogène sur un territoire sera suffisante, il faudra ensuite réfléchir à l’architecture des réseaux qu’il sera nécessaire de mettre en place », souligne Thomas Muller, directeur Hydrogène chez GRDF. Depuis un poste d’injection, il faudra, en effet, acheminer, l’hydrogène vers les lieux de consommation, non pas à travers les réseaux existants, mais via de nouveaux réseaux propres qui s’apparentent à ceux par lesquels transite le méthane. Si plus de 200 000 km de réseau méthane ont été développés en France, l’ordre de grandeur n’est pas le même pour l’hydrogène. GRDF projette un réseau de 10 000 km tout au plus.
« La filière a cruellement besoin de visibilité »
Reste cependant à voir à quelle vitesse émergeront les usages de l’hydrogène. « Aujourd’hui, les promesses de subvention ne sont pas tenues. La filière hydrogène a cruellement besoin de visibilité. C’est une technologie émergente qui a besoin d’être soutenue », souligne Thomas Muller.
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