
Où les manifestations se dérouleront-elles ?
La CGT Missions locales et insertion de Bretagne veut alerter sur les « risques lourds qui pèsent sur (leurs) missions et sur les jeunes » et appelle depuis ce week-end à manifester le jeudi 14 novembre pour soutenir ces dispositifs. Le rendez-vous est donné devant les préfectures et sous-préfectures pour montrer son mécontentement : à 10 h à Saint-Brieuc ; 10 h 30 à Rennes, à Vannes et à Lorient ; à 11 h à Brest et Quimper.
Quel est le rôle de ces missions locales ?
En Bretagne comme ailleurs, elles font partie du service public de l’emploi. Ces missions locales sont réparties en 240 lieux d’accueil dans la région et accompagnent des jeunes de 16 à 25 ans dans leur entrée dans la vie professionnelle. Formation, emploi, logement, déplacement, soins… Elles traitent l’ensemble des difficultés d’insertion que peuvent rencontrer ces entrants. Environ 46 000 jeunes en profitent en Bretagne chaque année.
Que craignent les syndicats ?
La CGT redoute la tournure que prend le projet de loi de finances (PLF) 2025 discuté en ce moment à l’Assemblée nationale, alors que le gouvernement est en quête de 60 millions d’économies rien qu’en 2025. « D’ores et déjà, les missions locales sont assurées de voir leur budget fondre : les instances annoncent une perte de 140 millions d’euros dont 30 millions d’euros (5,8 %) de fonctionnement dès 2025 ».
Ces structures sont, pour rappel, financées à plus de 50 % par l’État, le reste par les autres collectivités (dont 18 % par les communes et établissements publics de coopération intercommunale).
La CGT s’inquiète d’une baisse des effectifs à l’échelle de la région : selon elle, une « quarantaine de postes ont été supprimés en Bretagne » en 2024, à la fois à travers des « départs volontaires ou des non-renouvellements de CDD ». « Les missions locales auront-elles le vivier nécessaire pour remplir les objectifs (et obtenir les fonds qui y sont liés, soit 1 750 € par contrat d’engagement jeune) ? Rien n’est moins sûr ».
« Asséchées par l’État », les missions vont « devoir utiliser leur fonds de roulement pour payer les salaires et réduire les effectifs ».
Et à plus long terme ?
La loi « plein emploi » de décembre 2023 a acté la création du réseau France Travail dans lequel s’imbriquent désormais les collectivités et des acteurs de l’insertion telles que les missions locales.
« L’algorithme de France Travail va nous déposséder de nos expertises et à terme les jeunes et leur famille vivront comme un énième échec le fait d’échouer chez nous », déplore le syndicat qui voit là une « mise en concurrence féroce » avec France Travail, Cap Emploi et d’autres opérateurs privés.
Cette loi implique une inscription automatisée d’ici 2025 auprès de France Travail de l’ensemble des personnes sans emploi. Une « logique d’obligation » qui inquiète la CGT, précisant également que « la fusion des systèmes d’information » va conduire à une perte de la « relative autonomie » des missions locales au 1er janvier prochain.
Que demandent les syndicats ?
Les syndicats exigent que le PLF ne soit pas voté en l’état, la France ayant « les moyens d’avoir des services publics de qualité » en particulier au service des jeunes, de refuser « la logique brutale inhumaine de la loi Plein emploi » et de ne « rien lâcher » sur le sens de leurs métiers.
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