Selon l’Association des vignerons bretons, une trentaine d’exploitations sont déjà installées et cinquante autres sont en projet. 200 hectares de vigne ont déjà été plantés.
« Cette année vu la météo, les pluies, les champignons, les viticulteurs ont vécu une saison pourrie. Il fallait être tous les jours dans la vigne sinon on ne s’en sortait pas. Alors qu’en 2022 c’était très facile ! », explique Aurélien Berthou, vice-président de l’Association des vignerons bretons (AVB).
La députée de Vannes Anne Le Hénanff est allée vendredi 1er septembre rencontrer l’asso sur l’exploitation de Loïc Fourure, qui lancera cette semaine sa première vendange, à Theix-Noyalo (Morbihan). Il est co-président de l’AVB avec Julien Lefèvre, installé près de Loudéac (Côtes-d’Armor).
Depuis qu’en 2019, certains se sont mis en tête de refaire du vin en Bretagne, sur l’île de Groix ou à Saint-Jouan-des Guérets (Ille-et-Vilaine), puis à Sarzeau (Morbihan), « la courbe des installations est exponentielle. La Bretagne compte maintenant environ 200 hectares plantés sur une trentaine d’exploitations », soulignent les vignerons. « Une cinquantaine d’autres sont en projet, dont trente dans le Morbihan », où la météo est un peu plus clémente et moins pluvieuse.
Loïc Fourure, viticulteur à Theix-Noyalo, et Julien Lefèvre, installé sur le secteur de Loudéac, co-présidents de l’association des Vignerons bretons (AVB), lors de la visite de l’exploitation de Loïc qui s’apprête à vivre sa première vendange. © Ouest-France
Chenin, Pinot, Chardonnay en tête
Les cépages sont variés, même si le chenin, le pinot et le chardonnay ressortent du lot. Une formation BPREA spécialisation viticulture s’est mise en place au centre de Kerplouz (Auray). Il y en aura bientôt une seconde avec le BPA Travaux de la vigne et du vin.
L’association des Vignerons bretons (AVB) a fait le point sur la filière lors d’une visite de terrain de la députée de Vannes Anne Le Hénanff, ici dans le nouveau chai de Loïc Fourure, à Theix-Noyalo, qui s’apprête à lancer sa 1re vendange. © Ouest-France
Pour autant la Bretagne ne croule pas encore sous les bouteilles. Comme il faut du temps pour implanter une vigne et pour qu’elle donne ses premières grappes exploitables, « six exploitations seulement vendangeront en septembre ». La taille moyenne des exploitations reste modeste, « 3-4 hectares ».
L’investissement de départ est important, entre l’achat du terrain – rarement facile à trouver ! – et les trois premières années, « où on s’occupe de la vigne sans récolter. En trois ans, ça coûte environ 50 000 €/ha », ajoutent Aurélien Berthou, d’Auray, et Julien Lefèvre.
Ce n’est que quand la filière se sera plus structurée et qu’elle aura du recul sur la typicité de ses vins, que les vignerons pourront espérer une IGP (indication géographique protégée). « Dans quinze ans environ » estiment les pros. D’ici là, pas moyen de mettre en avant le côté breton ou d’apposer un gwenn ha du sur l’étiquette !
Contact de l’association : contact.vigneronsbretons@gmail.com
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