Sur la commune maritime de Pleubian (Côtes-d’Armor) non loin du doux climat de l’île de Bréhat, Iris Arbellot-Repaire s’est lancée dans la culture du safran, une épice qui a le vent en poupe.
Sa safranière, baptisée Ispisenn (épice en breton) la première sur la presqu’île de Lézardrieux.
Pour cette ancienne la Marine, il s’agit d’une reconversion.
J’aime jardiner et je me suis intéressée au safran un peu par hasard. Après m’être documentée sur cette culture et les compétences nécessaires pour la pratiquer, j’ai fait une formation pour être professionnelle et responsable d’exploitation agricole (BPREA), en 2019 et 2020
Souche du Quercy
Iris et son conjoint habitent dans une ancienne ferme. C’est dans un champ attenant à la maison d’habitation qu’elle a planté les fameux bulbes appartenant à la famille des crocus.
J’ai planté 30 000 plants sur une surface de 700 m2, au mois de juin, chaque année je les déplante, les trie, les fais sécher, et je replante à la mi-août, j’ajoute de nouveaux plants
Les bulbes que j’ai plantés sont une souche du Quercy, dans le Lot, c’est là-bas que j’ai appris le savoir-faire auprès du Conservatoire botanique du safran.
Depuis le moyen-âge
Cette culture existe en France depuis le Moyen Âge, on cultivait le safran dans la région de Lyon, il était aussi utilisé comme plante tinctoriale, il avait une fonction médicinale
Lorsque le consommateur achète du safran pour des besoins culinaires, il est toujours surpris par le coût élevé du produit, et pour cause, tout est fait à la main, plantation, désherbage, à la binette même à la fourchette.
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De plus il faut lutter contre les ravageurs, tout est fait en bio, il faut compter 1500 € le kg.
Après la récolte je fais analyser mon produit par un labo spécialisé, l’objectif est de définir sa qualité, il est classé en 1re catégorie
La plante est résistante, en effet elle peut affronter une température de -15° C.
Précieux pistil
Son cycle n’a pas les repères de la culture locale, il est en dormance d’avril à fin août, début septembre.
Il fleurit pendant tout le mois d’octobre, tous les jours, il faut cueillir les stigmates, à la main bien sûr.
Cela nécessite un travail important, je me fais aider par la famille. Une fois les fleurs cueillies, il faut encore les émonder, cela veut dire qu’il faut séparer le pistil de la fleur
Les stigmates sont au nombre de trois en général, ils sont rouges et constituent le fameux joyau.
Ce qu’il faut encore savoir, c’est le séchage qui transforme les stigmates en épice, il acquiert sa capacité aromatique (c’est un exhausteur de goût) et son pouvoir colorant.
Puis, c’est le conditionnement en bocaux.
Pour la commercialisation, Iris fait sa communication par internet, elle vend aux particuliers, aux grossistes, aux restaurateurs et aux épiceries.
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