Brigitte Albert est enseignante bénévole depuis 1986 au club de judo, Dojo Shin Languidic. Pour Ouest-France , elle revient sur son parcours et évoque la préparation des championnats d’Europe de kata.
Quand avez-vous décidé de participer aux compétitions de kata ?
En 2006, après l’examen de kata pour l’obtention du 4e dan, nous présentons le Kime no kata au Master vétérans international de Tours (Indre-et-Loire) où nous nous classons deuxième derrière un couple de Japonaises.
S’en est suivie une pause de 10 ans car les compétitions de kata ne connaissaient pas d’engouement en Bretagne. Le kata étant essentiellement travaillé pour l’obtention de la ceinture noire.
En 2016, le championnat de Bretagne voit le jour à Ploërmel. Les organisateurs nous demandent d’y participer pour lancer l’événement en Bretagne. C’est le début de notre évolution dans le kata.
Présentez-vous toujours le même ?
L’apprentissage de judo est un travail de plusieurs années. Il en est de même pour le kata. C’est pourquoi les candidats se spécialisent sur un unique kata. Nous présentons le Kime no kata, le troisième du Kodokan, un kata de combat imprégné de l’esprit de décision.
Sa construction basée sur l’idée fondamentale du judo, à savoir, l’esquive puis la riposte par des coups frappés (atemi) et enfin le contrôle par des clés de bras, des étranglements ou des projections.
La spécificité des tournois et des championnats est que le classement est mixte. Les kata sont jugés sans distinction de genre ni d’âge. En Slovénie, notre plus jeune adversaire, un Allemand, a 39 ans de moins que nous.
Comment préparez-vous cette compétition européenne ?
Nous nous imposons quatre entraînements par semaine, soit huit à douze heures au dojo de Caudan. Un grand merci aux dirigeants du FCJ Caudan qui nous en permettent l’accès.
Nous n’avons pas de coach à proximité, mais prenons conseil auprès de hauts gradés et juges nationaux comme Miwako Le Bihan, 8e dan, et Hervé Petit, 6e dan, lors de stages régionaux.
Notre évolution a surtout pris son essor lors de stages nationaux avec les responsables fédéraux et les juges internationaux.
Quel a été votre parcours cette saison ?
Après la déception de n’avoir pu nous rendre à nos premiers championnats d’Europe, en Croatie, en 2022 (test PCR Covid positif), la motivation pour cette saison a été difficile.
Mais, en décembre 2022, la Bretagne a organisé à Pacé (Ille-et-Vilaine) son deuxième tournoi national. C’est ce qui nous a donné envie d’aller chercher une nouvelle qualification pour les championnats d’Europe. Et c’est chose faite.
Pour y parvenir, nous avons participé à plusieurs tournois, en nous classant championnes de Bretagne à Pacé ; deuxième au tournoi national de Rennes (Ille-et-Vilaine)… Qualifiées, nous partirons avec le Groupe France Kata à Podcetrtek, en Slovénie, les 12 et 13 juin 2023.
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