Les Bretons les plus enracinés à leur terroir la prénomment « Aod ar vein ruz », ce qui signifie littéralement « côte des pierres rouges ». Cap sur cette partie de la Bretagne vers laquelle les touristes, avides de calme et de nature, sont de plus en plus attirés.
Ce petit coin de paradis bien caché en Bretagne
Cette zone située dans les Côtes-d’Armor s’étend à fleur des côtes de la Manche, où s’est autrefois établie la contrée du Trégor, près de Lannion. Elle tient son surnom de Côte de Granit Rose – ou choronyme – de sa particularité physique et environnementale, à savoir le granite. En effet, dans cette région où la roche brune tire souvent vers le rose ou le rouge, l’effet ne passe pas inaperçu et rend cette partie Nord de la Bretagne particulièrement reconnaissable et singulière. On recense en effet sur la planète trois côtes de granite rose seulement : celle de Bretagne, une en Corse et la troisième en Chine.
Étendue sur un arc de cercle d’environ 10km, elle touche les communes côtières et non-côtières très prisées des touristes et propriétaires de résidences secondaires de Perros-Guirec, Trégastel, Pleumeur-Bodou et Trébeurden.
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Ce que cache la Côte de Granit Rose
Heureusement très préservée, la Côte de Granit Rose accueille une faune et une flore inestimable et variée. Elle est par exemple le territoire privilégié d’oiseaux rares et protégés.
Vidéo du jour :
Sur la terre comme depuis la mer, la Côte de Granit Rose éblouit les touristes de passage ou les locaux qui ne s’en lassent. Le phare de Ploumanac’h est l’un des plus beaux emblèmes de la côte de Granit Rose. D’ailleurs, de nombreuses excursions sont proposées près des falaises, comme des randonnées menées aux abords du célèbre Sentier des Douaniers. Ce dernier offre de sublimes perspectives sur la côte rocheuse, notamment des formations aux formes surprenantes, mais néanmoins complètement naturelles, à l’instar du rocher de La Bouteille ou du Chapeau de Napoléon. Mais il est aussi possible de passer du bon temps en famille sur l’une des deux plages de sable fin de la région.
Les amateurs.trices d’histoire se tourneront vers les nombreux dolmens et menhirs (Menhir de Saint-Uzec et l’allée couverte de Prajou-Menhir) qui occupent la zone depuis l’ère du Néolithique et du troisième millénaire avant Jésus Christ. Mais ils pourront préférer la visite de la ville de Lannion, dont les petites rues pavées et les maisons à colombages plongent dans une Bretagne traditionnelle, au patrimoine culturel particulièrement riche.
Mais après une longue balade, rien de plus typique, mais néanmoins efficace que de savourer les nombreux mets locaux qui font la réputation des Bretons : les galettes de blé noir, le kouign-amann, le far et les sablés bretons, le caramel au beurre salé et bien-sûr, le cidre…
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