« Je n’imaginais pas la Bretagne comme ça, elle ressemble un peu au Sénégal. » Qui l’aurait cru ? À travers les yeux d’Adèle Daba Ndiaye, les plages d’Arradon ne sont peut-être pas si différentes des côtes sénégalaises. Dans le cadre de ses études, la jeune femme de 26 ans entame pour la seconde fois un Master spécialisé en tourisme, mais cette fois bien loin de son pays natal. À plus de 5 000 kilomètres de chez elle, Adèle s’est installée à Arradon pour poursuivre sa formation en France pendant deux ans. Son objectif : acquérir une expérience internationale fondamentale dans le secteur du tourisme, et peut-être rester en France quelques années encore pour travailler dans l’hôtellerie.

Étudier le tourisme à la française

Si Adèle a choisi de poursuivre ses études en France, ce n’est pas totalement par hasard. « Ici, je vais avoir plus d’opportunités professionnelles qu’au Sénégal parce que la France est la première destination touristique », explique-t-elle. La jeune femme part également avec un grand avantage : la maîtrise de la langue française. Alors qu’une grande partie des étudiants en échange ne sont pas entièrement bilingues, Adèle Daba Ndiaye a appris le français dès son plus jeune âge. Au Sénégal, « c’est la langue d’études, de la petite enfance aux écoles supérieures », précise l’étudiante.

« Je me suis dit que j’allais m’adapter »

Après son arrivée en Bretagne, la jeune femme ne s’est pas sentie dépaysée. « Du côté de la nature et du tourisme, la Bretagne est similaire au Sénégal. » Enchantée par cette expérience, Adèle conseille à tous les étudiants qui hésitent à partir à l’étranger de « ne pas avoir peur de l’inconnu ». « Partir permet d’apprendre beaucoup et donne accès à de nombreuses opportunités. De mon côté, je me suis dit que j’allais m’adapter. », conclut-elle.