Pour de nombreuses personnes atteintes d’une maladie du sang, la greffe de moelle osseuse représente un réel espoir de guérison. « Le don de moelle osseuse est donc vital pour ces malades », assure l’Établissement français du sang (EFS).
En 2022, 4 147 nouveaux donneurs ont été recrutés en Bretagne. Parmi les 33 549 donneurs inscrits dans la région, 45 % ont moins de 35 ans et 35 % seulement sont des hommes. « De nouveaux donneurs et donneuses sont activement recherchés pour atteindre au moins l’objectif de 1 570 nouveaux donneurs inscrits d’ici fin 2023 dans ce territoire », indique l’Agence de biomédecine, qui relève du ministère de la Santé.
Des hommes jeunes recherchés
Pourquoi des hommes ? Il a été constaté qu’un prélèvement de cellules de moelle osseuse provenant d’un donneur homme favorisait les chances de réussite de la greffe pour le patient. « Ceci s’explique par des facteurs immunologiques : les anticorps, développés naturellement par les femmes lors d’une grossesse (même si elle n’est pas menée à terme) […] complexifient l’appropriation du greffon de moelle osseuse du donneur par le malade. » Mais le registre national des donneurs volontaires de moelle osseuse ne compte que 36 % d’hommes.
Pourquoi des jeunes ? Les greffons issus de personnes jeunes sont ceux qui donnent le plus de chances aux malades, « car ils sont plus riches en cellules-souches hématopoïétiques, ce qui favorise la prise de greffe. De plus, un donneur est contacté en médiane huit ans après son inscription sur le registre : plus il s’inscrit tôt, plus il a de possibilité d’être sollicité et de pouvoir aider un malade », indique l’Agence qui recherche donc des jeunes hommes âgés de 18 à 35 ans et représentatifs de l’ensemble de la population française. « Une greffe de moelle osseuse nécessite de trouver un donneur compatible avec le patient, c’est-à-dire quelqu’un dont la carte d’identité immunologique est la plus identique possible à celle de la personne malade. Chaque personne possède son propre profil génétique, déterminé en partie par ses origines et son histoire génétique familiale. Il est donc essentiel que le registre reflète la diversité des origines de la population française et donc des malades. »
La moelle osseuse, c’est quoi exactement ?
Présente dans tous les os (en particulier dans les os plats, comme celui du bassin), la moelle osseuse est responsable de la formation des cellules-souches dites « hématopoïétiques », qui produisent l’ensemble des cellules sanguines (globules rouges, globules blancs et plaquettes). Indispensable à la vie, la moelle osseuse « n’a rien à voir avec la moelle épinière, comme on peut souvent l’entendre », souligne l’Agence de biomédecine.
Son dysfonctionnement provoque les maladies graves du sang, comme les leucémies.
Qui a besoin d’un don ?
Toutes les personnes qui ont une maladie grave du sang, « ce qui représente des milliers d’enfants et d’adultes, en France comme à l’étranger », précise l’Agence. Si on pense d’emblée aux leucémies, le don de moelle osseuse peut aussi soigner des aplasies médullaires, des maladies métaboliques ou génétiques (déficit immunitaire, adrénoleucodystrophie…), etc. L’espoir de guérison de ces malades réside donc dans le don de moelle osseuse saine, grâce à des donneurs volontaires.
Comment faire un don ?
Pour être donneur, il faut avoir entre 18 et 35 ans au moment de l’inscription (mais on peut rester inscrit et faire un don jusqu’à 60 ans inclus) ; être en parfaite santé ; répondre à un questionnaire de santé.
L’inscription sur le registre national des donneurs volontaires de moelle osseuse se fait en quatre étapes : s’informer, remplir le formulaire d’inscription en ligne ; finaliser l’inscription à domicile (documents à remplir avec un kit de prélèvement salivaire) ou dans un centre (entretien médical + prise de sang). C’est ce prélèvement, salivaire ou sanguin, qui établira votre « carte d’identité biologique » indispensable pour savoir si vous êtes compatible avec un patient. Une fois le rendez-vous passé ou le dossier renvoyé et enregistré, vous recevez votre carte de donneur volontaire de moelle osseuse.
Comment se passe concrètement un don ?
Dans 80 % des cas, le don de cellules de moelle osseuse se fait par prélèvement sanguin. Quelques jours avant le don, le donneur reçoit un médicament par injection sous-cutanée. Il sert à stimuler la production des cellules et à les faire passer des os vers le sang afin qu’elles puissent être collectées. Le jour venu, le prélèvement dure environ 4 heures.
Les cellules peuvent également être prélevées par ponction dans les os postérieurs du bassin, sous anesthésie générale. La prise en charge à l’hôpital dure 48 heures.
C’est le médecin qui optera pour la méthode la plus appropriée.
À noter que le centre donneur contactera le donneur pour fixer la date du prélèvement un à trois mois avant celui-ci. Des examens médicaux (clinique et sanguin) seront à réaliser environ trois semaines avant le don.
Quels risques pour le donneur ?
L’Agence de biomédecine assure qu‘un prélèvement de moelle osseuse n’entraîne aucun risque de dommages neurologiques de type paralysie. « La moelle osseuse n’est pas la moelle épinière ! Concernant les cellules de moelle osseuse du donneur : sachez qu’après le don, elles se régénèrent rapidement. »
Pratique
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