La SNCF cherche des conducteurs de TER : 1.700 pour l’an prochain, dont 48 en Bretagne. Pour ça, l’entreprise propose un an de formation rémunérée au campus traction à Rennes. Depuis le 22 mai, ils sont 14 en reconversion. Certains sont déjà cheminots, d’autres viennent de secteurs parfois très éloignés. Pendant un an, ils suivent des cours théoriques, des exercices sur simulateur et des stages sur de vrais trains, en doublon avec des conducteurs confirmés.
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Parmi les quatorze futurs conducteurs en formation à Rennes, il y a douze hommes et deux femmes. Dont Adeline, 33 ans, de Vitré, ancienne infirmière puéricultrice. « Si on m’avait dit ça il y a cinq ans, j’aurais dit que ce n’était pas possible. J’avais des aprioris, je ne pensais pas qu’avec mon bagage scolaire et le fait que je sois une femme, je puisse postuler ». Et pourtant, normalement, l’an prochain, elle sillonnera la Bretagne aux commandes d’un TER, à l’issue d’une formation qui « demande beaucoup de travail personnel. Heureusement, j’ai un conjoint qui m’aide beaucoup », confie cette maman de trois enfants, qui aime les « responsabilité et le rythme de travail, notamment les horaires décalés de week-end ».
Franco-suisse
Alexandre a 40 ans et a dû traverser la France pour suivre cette formation. Franco-suisse, il était conducteur fret à Lausanne. « En général, c’est l’inverse, ce sont les Français qui vont en Suisse », plaisante-il. Il a donc ramené toute sa famille en Bretagne pour « repartir à zéro » et passer du « cargo », comme on dit en Suisse, au « voyageurs ». Mais « ça demande beaucoup de travail et d’investissement, mais c’est très enrichissant« .
Ancien commercial
Florian aussi a 40 ans. Ce rennais, ancien commercial, a décidé de tout changer, « de retourner sur les bancs de l’école, pour apprendre un nouveau métier et se relancer sur autre chose de très stimulant ». Le fait que la formation soit rémunérée, « ça enlève un frein », explique-t-il. Mais « ça demande du travail. Surtout quand on n’est pas du monde ferroviaire. Il y a tout un jargon à apprendre ».
39 ans dont 20 à la SNCF
Anthony aussi est Breton, de Lorient. Mais lui a déjà passé vingt à la SNCF. Il a notamment travaillé au matériel à Paris sur le TGV-Est, puis sur le fret à Nantes et Rennes, avant d’être chef d’escale à Quimper. « Moi, j’ai déjà le jargon et je connais déjà certains cas de figure. Mais il y a pas mal de boulot, trois à quatre heures parfois le soir », détaille ce futur conducteur de 39 ans.
La SNCF après le privé
Thomas est originaire de Guingamp. Il a 29 ans. Il était depuis huit ans dans le ferroviaire, mais dans le privé, en déplacement en France et même en Italie. Il a fait plusieurs métiers « le long de la voie ferré » et a « fini en caténaire ». Cette formation à Rennes, « moins dure physiquement qu’en caténaire », lui permet de se rapprocher de chez lui.
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Si vous prenez un TER l’été prochain en Bretagne, c’est peut-être l’un d’eux qui vous conduira. Et si leur parcours vous fait envie, la SNCF recherche des candidats à cette formation, dispensée dans huit centres en France, dont celui de Rennes.
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