Tour de Bretagne (du 25 avril au 1er mai)
Pour toutes, c’est l’heure du « petit Tour de France ». Jason Yon Snoeck ne s’y trompe pas. Le directeur sportif des Bretilliens de Sojasun espoir-ACNC connaît l’importance du Tour de Bretagne pour les formations bretonnes de N1. « C’est impensable d’être en N1 et de ne pas être au Tour de Bretagne. Pour nous, c’est la vitrine », appuie Léo Moréac, à la tête de Morbihan-Fybolia-GOA.
Elles seront cinq au départ de cette épreuve de classe 2, ce mardi à Plouescat : Cre’Actuel-Marie Morin-U22, Dinan Sport Cycling, Morbihan-Fybolia-GOA, Sojasun espoir-ACNC et le VCP Loudéac. En face, des formations professionnelles de ProTeams (Tudor) et Continental (CIC U Nantes Atlantique, St Michel-Mavic-Auber 93, notamment). « Chaque année, le plateau est de plus en plus relevé. Au départ, il y aura des coureurs qui ont déjà un contrat en WorldTour », pointe Gaëtan Lemoine, qui dirigera le VCP Loudéac.
Une différence de densité
Sur le papier, le fossé peut sembler grand avec les réserves des équipes du WorldTour (Jumbo-Visma, Soudal-Quick Step, Alpecin-Deceuninck, Groupama-FDJ, etc.), qui représentent près de la moitié des engagés. Pourtant, les acteurs interrogés s’accordent sur un point : il n’y a pas tant de marge que cela. « La différence vient surtout de la densité des effectifs. Jumbo-Visma, Tudor, ils ont six mecs capables de gagner une étape. Nous, c’est un ou deux, pas plus. Côtes d’Armor a Florian Dauphin, Dinan a Ilan Larmet. Chez nous, il y a Pierre Thierry », analyse Léo Moréac.
Les résultats des équipes bretonnes sur le Tour de Bretagne en sont la preuve. En 2022, elles avaient remporté quatre étapes et le général avec Johan Le Bon. « Beaucoup d’équipes ont postulé (près de 80 cette année), mais je sais qu’elles sont moins bonnes que nos N1 », explique de son côté Christophe Fossani, le président de l’épreuve. « Pour moi, Fybolia est même largement supérieure à certaines équipes de développement », ajoute Jason Yon Snoeck.
Il est vrai que la formation morbihannaise, qui domine le circuit national depuis plusieurs saisons, a l’habitude de briller sur l’épreuve phare du calendrier breton. Entre le classement général en 2021 avec Jean-Louis Le Ny, puis une victoire d’étape en 2022 avec Mickaël Guichard, le bilan est excellent. « Sans les blessures, on aurait encore été dans les 5-6 meilleures équipes cette année », assure Léo Moréac, qui sera privé de Guichard et Yoann Paillot.
« On aura ce supplément d’âme »
Toutefois lucides sur l’adversité à venir, les différents directeurs sportifs partagent les mêmes ambitions. « Tous les ans, on espère d’abord exister. L’objectif sera d’essayer de gagner une étape ou de remporter un maillot distinctif », tranche Jason Yon Snoeck.
D’autant qu’à l’aspect physique va venir se greffer un indéniable surplus mental. « À la pédale, on est peut-être un ton en dessous. Mais on aura aussi ce supplément d’âme de courir à domicile. Si on est à 100 %, et que les autres sont à 95 %, je pense qu’on peut rivaliser », conclut Gaëtan Lemoine, loin d’être résigné.
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