Bretagne Ladies Tour, du 9 au 13 mai
Depuis quelques années, une enclave bretonne s’est implantée du côté de La Rochelle. À l’échelon Continental, loin des lumières du WorldTour et du plus haut niveau du cyclisme mondial, l’équipe féminine du Stade Rochelais Charente-Maritime est devenue une terre d’accueil pour de nombreuses cyclistes de la région.
Alors que le Bretagne Ladies Tour s’élance ce mardi de Kerlouan, elles seront encore deux au départ : la Finistérienne Maëva Squiban, 21 ans, et la Costarmoricaine Alizée Rigaux, 18 ans et benjamine de l’équipe. La Landivisienne Noémie Abgrall aurait aussi dû en être. Sauf qu’une chute sur la Classique du Morbihan a ruiné ses espoirs. Bilan : fracture à une main, et cinq semaines d’arrêt.
Demay, Le Bail, Le Mouel…
Jean-Christophe Barbotin, lui, n’est pas Breton. C’est en Charente-Maritime que l’historique manager général de l’équipe trouve ses origines. Près de dix ans qu’il est là, depuis 2013 et les prémices du projet. L’équipe, alors nommée DN17, évoluait au niveau amateurs. « On se construit d’années en années. Ce sont des petits pas », explique l’encadrant de 54 ans.
Le tournant s’opère en 2019, lorsque sa formation devient professionnelle. Le Stade Rochelais rejoint l’aventure en 2021. « L’équipe a pas mal évolué depuis mon arrivée en 2020, reconnaît Maëva Squiban. Désormais, on a un camping-car et un staff conséquent. »
C’est pour compenser la pauvreté du réservoir local que Jean-Christophe Barbotin a dû aller chercher vers l’ouest. « En Charente-Maritime, c’est tout pour le rugby et la voile, relève-t-il. Alors qu’en Bretagne, il y a une vraie politique de formation. Ce n’est pas pour rien que les Bretonnes alimentent toutes les équipes françaises. »
La liste est longue : Marine Quiniou, Élodie Le Bail, Coralie Demay, Célia Le Mouel, elles sont toutes passées par là. Rajoutez à cela Gaël Le Bellec, directeur sportif entre 2019 et 2021… « Aujourd’hui, il y a toujours des Bretons dans le staff », s’amuse Maëva Squiban.
Un tremplin vers le haut niveau
Si les Bretonnes choisissent le Stade Rochelais – en Continental, ce sont souvent les cyclistes qui postulent -, c’est d’abord en raison de sa politique sportive. « L’équipe a une vocation formatrice », explique Jean-Christophe Barbotin. Le but est « d’acquérir de l’expérience avant de passer au plus haut niveau, tout en disputant de belles courses », avance Alizée Rigaux. Squiban et Abgrall étaient ainsi au départ du premier Tour de France féminin, à l’été 2022. Ce ne sera pas le cas en 2023.
« L’ambiance est cool, ils ne mettent pas trop de pression », explique Alizée Rigaux qui, comme Maëva Squiban, a la possibilité de poursuivre ses études en parallèle. « Ce n’est pas les mêmes attentes qu’en WorldTour. Trek ou SD Worx, elles doivent gagner. Chez nous aussi, on va sur les courses pour gagner. Mais parfois, un top 5 est déjà un beau résultat », reconnaît la Gouesnousienne.
À ce côté familial s’ajoute un aspect financier non négligeable. « On a été une des premières équipes à salarier l’ensemble de nos filles », relève le manager général. Ce qui est loin d’être fréquent au niveau Continental, où l’amateurisme rôde souvent.
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