1 La Bretagne échappe à la crise profonde
« Il y a des difficultés structurelles liées à l’attractivité du métier », avait annoncé Pap Ndiaye, à la rentrée de septembre 2022, au sujet du nombre décroissant de prétendants pour devenir professeur des écoles. En regardant le nombre de personnes admissibles pour le concours 2023 après les épreuves écrites du mois d’avril, le ministre de l’Éducation nationale a pu constater que la situation n’avait pas changé.
Pire, certaines académies ont vu un nombre d’admissibles inférieur à celui des postes ouverts. C’est le cas dans l’académie de Créteil, comme l’a rappelé Le Parisien, avec 737 personnes pour 1 166 postes ! La situation est aussi tendue dans l‘académie de Versailles (833 admissibles, 1 285 places) ou en Guyane (80 admissibles, 165 postes).
La situation est moins préoccupante en Bretagne, où, d’après les indicateurs confiés par l’académie de Rennes, 3 689 personnes se sont présentées au concours et 435 ont été admissibles aux oraux, alors qu’il y a 236 postes ouverts.
2 Plus de candidats que l’an passé
Le ministère de l’Éducation nationale a relevé une hausse globale de 9 % des candidats se présentant au concours. C’est également le cas en Bretagne avec 276 postulants de plus en 2023 qu’en 2022 (3 689 contre 3 413).
Dans le détail, 2 456 personnes se sont présentées au concours dans le public (2 268 en 2022) et 1 233 dans le privé (1 145 en 2022).
3 Moins d’admissibles et moins de postes en général
Si, en Bretagne, le nombre de candidats était plus important qu’en 2022, les écrits ont été fatals à 3 254 d’entre eux (ils étaient 2 956 à échouer l’année dernière). 435 personnes passeront donc les oraux (457 en 2022), du 6 au 15 juin, en espérant décrocher l’un des 236 postes ouverts cette année (38 de moins qu’en 2022), 150 dans le public et 86 dans le privé.
À noter que sur les 2 456 candidats dans l’enseignement public, ils sont 285 à être admissibles, soit 33 de moins qu’en 2022. À l’inverse, ils sont plus nombreux à avoir passé l’obstacle des écrits dans l’enseignement privé en 2023 qu’en 2022 (150, 139 l’an passé), où les postes ouverts sont, eux, en très légère hausse (84 en 2022, 86 cette année). C’est d’ailleurs le seul indicateur où l’enseignement public et l’enseignement privé ne suivent pas la même trajectoire.
4 Pas de temps plein sans master MEEF
Si tous les postes ouverts le sont à temps plein, un candidat affecté sur un poste ne le sera qu’à temps partiel pendant sa première année s’il n’a pas un master MEEF (le master dédié à la formation aux métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation).
Autre élément à ne pas oublier pour enseigner dans le privé, le préaccord collégial obligatoire, délivré par la Commission d’accueil et d’accord collégial (CAAC).
Pour vous tenir au fait, cet article à propos du thème « Formation Bretagne », vous est fourni par opcalia-bretagne.com. Le but de opcalia-bretagne.com est de parler de Formation Bretagne dans la transparence la plus absolue en vous procurant la connaissance de tout ce qui est en lien avec ce thème sur la toile La chronique se veut générée de la manière la plus complète que possible. Pour toute remarque sur ce sujet concernant le sujet « Formation Bretagne » merci de contacter les contacts indiqués sur notre site internet. Il y a de prévu de multiples articles autour du sujet « Formation Bretagne » prochainement, nous vous invitons à consulter notre site web à plusieurs reprises.