Des contrastes thermiques nécessaires
Une tempête est une zone étendue de vents violents générés par une dépression, elle-même conséquence, à nos latitudes moyennes, de différences de températures entre l’équateur surchauffé et les pôles froids.
En altitude (8 à 10 km), se forme ainsi un puissant courant-jet qui sépare les masses d’air polaire et tropicale. Les vents peuvent y atteindre 400 km/h, avec une moyenne de 160 km/h l’hiver et 80 km/h l’été. Plus il est intense, plus les dépressions de la surface disposent d’énergie potentielle pour s’intensifier.
Pour déclencher la formation de la dépression, un déséquilibre doit s’opérer ; en général, par la poussée d’une masse d’air chaud vers le nord ou par l’enfoncement d’une masse d’air froid vers le sud. L’air chaud, plus léger, s’élève et forme une zone de basse pression. La rotation de la Terre fait que l’air s’enroule en spirale autour du centre de cette dépression ainsi créée.
Des tempêtes moins fréquentes l’été
La plupart, 80 % selon Météo France, des tempêtes se forment en automne et en hiver, à l’ouest de l’Atlantique Nord et se propagent vers l’est. Plus de la moitié (56 %) des tempêtes annuelles ont lieu de décembre à février.
Les tempêtes d’été sont souvent liées à des phénomènes orageux et sont moins sévères que les tempêtes hivernales comme l’ouragan d’octobre 1987, les tempêtes Lothar et Martin (décembre 1999), Xynthia (février 2010), Zeus (mars 2017) ou, plus récemment, Alex (octobre 2020).
Cela est dû aux contrastes de températures entre l’équateur et les régions arctiques moins marqués durant l’été. L’anticyclone des Açores couvre l’Europe et repousse les basses pressions à des latitudes plus septentrionales.
Une tempête exceptionnelle en juillet 1969
Néanmoins, des anomalies ne sont pas exclues. Nous en avons eu l’illustration avec un fort coup de vent en Bretagne mercredi.
Mais les fortes tempêtes sont rares. La plus célèbre est celle de juillet 1969, où le vent avait atteint 166 km/h à Brest, 155 sur l’île de Batz et 144 à Cancale !
Dans un passé plus proche, en juillet 2021, la tempête Zyprian avait provoqué des rafales à plus de 140 km/h entre Plougonvelin et Ouessant. Et, en juin 2019, la tempête Miguel avait concerné notre région avec une rafale à 127 km/h à Perros-Guirec. Impossible n’est pas breton…
Pour vous tenir au fait, cet article à propos du thème « Formation Bretagne », vous est fourni par opcalia-bretagne.com. Le but de opcalia-bretagne.com est de parler de Formation Bretagne dans la transparence la plus absolue en vous procurant la connaissance de tout ce qui est en lien avec ce thème sur la toile La chronique se veut générée de la manière la plus complète que possible. Pour toute remarque sur ce sujet concernant le sujet « Formation Bretagne » merci de contacter les contacts indiqués sur notre site internet. Il y a de prévu de multiples articles autour du sujet « Formation Bretagne » prochainement, nous vous invitons à consulter notre site web à plusieurs reprises.