
Plus ou moins secrètement, bon nombre de défenseurs du projet de centre de formation du Stade brestois à Plougastel espéraient que Bretagne vivante assouplisse un peu sa position et accepte dediscuter avec les porteurs deprojet pour qu’un compromis soit trouvé. Que nenni. Face à la polémique, les responsables de Bretagne vivante sont sortis, hier, de leur réserve pour expliquer leur position. Et le message est clair: «On ne marchande pas. Ce serait nier la réalité et fermer les yeux sur la loi».
«Ce n’est pas un projet d’intérêt public
» L’association réaffirme que le site de Plougastel est inadapté. «Le terrain abrite non seulement des escargots de Quimper, mais aussi des écureuils roux et une fougère appelée Dryopteris Aemila, également protégée. Il y a des enjeux naturalistes forts… Lemaire de Plougastel est parti bille en tête, comme un rouleau compresseur, sans concertation, sans étude d’impact et en faisant preuve de déni depuis le départ. Il a entraîné le Stade brestois dans lemur. Nous le regrettons», explique Daniel Malengreau, administrateur. «Si l’on nous avait consultés au début, nous aurions pu réorienter le projet, dans une vraie démarche partenariale». Courrier du préfet à l’appui, ilsouligne «qu’une demande de dérogation pour la destruction d’espèces animales protégées aurait pu être déposée et le maire était parfaitement au courant. Ça n’a pas été fait et si des travaux devaient être entrepris maintenant, nous nemanquerions pas de saisir le tribunal administratif». Comme ilsne manqueront pas de le faire «sides dégradations devaient être constatées, samedi, à l’issue de la manifestation prévue sur lesite en soutien au Stade brestois»… Il estime, par ailleurs, qu’il y a eu détournement de procédure: «Leplan local d’urbanisme a fait l’objet d’une révision simplifiée. Pour quelle raison? Cette procédure n’est autorisée que pour des projets d’intérêt public majeur! Or, jusqu’à preuve ducontraire, ce centre de formation est un projet privé».
«Trois autres sites plus adaptés
» Malgré les tensions plus que palpables, Bretagne vivante dit, toutefois, ne pas fermer toutes les portes et «se tenir prête à collaborer pour l’étude d’autres sites». Pour elle, le centre de formation pourrait très bien s’implanter «àGuipavas, sur le terrain de l’ancien stade où à Kervillerm. Ou bien encore au Spernot, àBrest». Pour l’heure, elle regrette que cette polémique «occulte le travaille réel de l’association qui compte 53 ans d’existence en Bretagne historique, 60 salariés, un budget annuel de 3M€ et la gestion, entre autres, d’une centaine desites naturels».
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