« Apprendre le chien » : c’est l’objectif que s’est fixé cette comportementaliste canin habitant Le Quillio (Côtes-d’Armor). Nolwen Bellier insiste : côtoyer un chien, que ce soit occasionnellement ou tous les jours, cela s’apprend !
La morsure, un accident domestique fréquent
Malgré une carrière plutôt bien établie dans le domaine social, elle s’est tournée vers le métier de comportementaliste canin à cause de Sheitan, son terre-neuve.
Séparé trop précocement de sa mère, « c’est devenu compliqué avec ce chien et je me suis rendue compte que j’avais besoin d’approfondir mes connaissances en la matière », explique-t-elle.
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Elle s’est formée pendant un an, a appris à « parler chien », pour mieux comprendre nos compagnons à quatre pattes. « Mais pour faire ce métier, il faut aussi travailler sur les interactions avec leurs patrons. C’est incontournable ! »
Une formation spécialisée
Elle a suivi la formation de Chantal Hazard sur le Programme d’Education à la Connaissance du Chien et au Risque d’Accident par Morsure (PECCRAM).
Une activité qu’elle propose dorénavant aux groupes scolaires et aux structures recevant des jeunes.
Et le besoin est réel :
Avec près de huit millions de chiens en France, 60% des enfants ne savent pas faire la différence entre une chien heureux, stressé ou peureux. De même, 65% des enfants de 4 à 6 ans pensent qu’un chien qui montre les dents sourit…
Les conséquences, pour l’enfant comme pour le chien, sont terribles : chez les moins de 10 ans, l’accident par morsure constitue la troisième cause la plus fréquente d’accident domestique.
Former le plus grand nombre
Il s’agit d’apprendre aux enfants que les chiens sont des êtres sensibles, qui ont le droit de ne pas vouloir être dérangés lorsqu’ils dorment ou mangent, ou de refuser que leur espace soit envahi.
Cette intervention auprès des plus jeunes permet aux enfants de comprendre le « langage » du chien, de savoir se mettre en sécurité si un chien devient menaçant, mais également de faire baisser le nombre d’abandons et d’euthanasies qui suivent les accidents.
Nolwen espère donc pouvoir proposer sa formation au plus grand nombre possible d’établissements scolaires. Mais pas seulement. Elle peut intervenir n’importe où et accueillir de petits groupes chez elle.
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A partir de mars 2024, elle interviendra aussi dans un service jeunesse, pour dispenser une formation à des jeunes de 11 à 16 ans.
Nolwenn propose également une formation dédiée à l’accueil des chiens de catégories 1 et 2 et fait une remise de 10% sur ses honoraires aux propriétaires qui ont adopté leur chien en refuge.
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