Si on dénombrait plus d’un million d’équidés en France en 2023, la Bretagne n’est pas en reste, avec plus de 76 000 chevaux et ânes, dont 18 800 en Côtes-d’Armor, 16 900 en Finistère, 21 600 en Ille-et-Vilaine et 19 300 en Morbihan. « Y’a de quoi faire », s’exclame Laura Le Faou, conseillère sanitaire et santé au GDS Bretagne et chargée à mi-temps de l’animation de la section équine depuis le 1er janvier dernier.
Vacciner contre la rhinopneumonie
Comme pour ses autres sections, bovin, ovin, caprin, volaille de chair, apicole ou aquacole, la section équine fait partie de l’OVS, organisme à vocation sanitaire, et se charge de mener de nombreuses actions tout au long de l’année.
« Pour protéger la santé des équins, la section accorde une aide de 12,50 € HT par animal cotisant et par an, pour la vaccination contre la rhinopneumonie », explique Laura Le Faou. Contagieuse, cette maladie a des effets dévastateurs sur les équins, avortements, problèmes nerveux… pouvant aller jusqu’à la mort de l’animal. « 60 à 70 % des équidés sont porteurs latents du virus. Et la vaccination est le seul moyen efficace de lutte contre la maladie ».
Dépister la métrite contagieuse
La section propose aussi le dépistage annuel de la métrite contagieuse, avec une prise en charge de 25 € HT pour les équidés reproducteurs. Une veille parasitisme est également conseillée, avec une aide de 15 € HT par coproscopie et, si besoin, des conseils sur les vermifuges à utiliser.
« En cas d’avortement ou de décès, des expertises vétérinaires peuvent être organisées, avec une prise en charge de 50 € pour les recherches sur avorton et de 50 % du montant HT d’une autopsie, avec un remboursement plafonné à 150 € ».
Analyser l’eau
Si l’eau d’abreuvement provient de puits ou de forages, des analyses peuvent être réalisées, avec une prise en charge à hauteur de 35 € HT, et le déplacement d’un conseiller pour faire le point sur l’installation, en cas de résultats non satisfaisants.
Si besoin, la section met un kit biosécurité à disposition de ses adhérents. « En cas de maladie contagieuse sur un lieu de détention de chevaux, nous allons les aider à gérer la crise, en proposant un pédiluve pour désinfecter les bottes, des surbottes à mettre avant d’entrer dans le local de quarantaine, de la rubalise pour délimiter les différentes zones… En lien avec le vétérinaire de l’élevage, nous établirons un plan de gestion ».
À lire aussi
Particuliers et professionnels
Relancée depuis le 1er janvier dernier, la section équine est présidée par Tangi Saliou, du haras de la Haie Neuve, à Mondevert (35), et pilotée par un conseil où sont représentées les différentes familles du cheval. « Et ce sont les élus qui décident des actions à engager, des cotisations, des aides accordées aux adhérents », précise son animatrice.
Les particuliers comme les professionnels peuvent y adhérer, qu’ils soient propriétaires ou détenteurs de chevaux (pensions…). Et tous les équidés sont concernés : chevaux de course ou de sport, de loisirs ou de trait, poneys, ânes…
La cotisation est fixée à 36,14 € HT par an et par détenteur, à laquelle s’ajoutent 8,82 € HT par équidé de plus d’un an, ou 6,61 € à partir de 26 animaux. « On peut y rajouter une cotisation équarissage, facultative, de 8,82 € HT par équidé ».
Des formations
La section équine du GDS propose aussi des formations à ses adhérents. « Le 22 mars dernier, à Noyal-sur-Vilaine (35), Clémentine Le Bescond, vétérinaire équin, a abordé les maladies contagieuses du cheval », détaille Laura Le Faou.
Un mois plus tard, à Pleyben (29), Stéphane Girodon, vétérinaire équin, a fait le point sur la gestion du parasitisme devant une vingtaine de personnes. « D’ici la fin de l’année, deux autres formations sont déjà programmées en Côtes-d’Armor et Morbihan », rajoute l’animatrice. « Cette fois, nous traiterons de la gestion du pâturage, avec Marine Futsch, référent technique fourrages à Innoval, et de la nutrition avant poulinage ». Et les idées ne manquent pas, pour les années à venir ! « Il y a encore plein de thèmes à aborder ».
Se faire connaître
Remise sur les rails depuis un peu plus de 6 mois, la section équine s’attache désormais à mieux se faire connaître de toute la filière. « J’interviens devant les professionnels pour détailler nos actions, ou dans les écoles, comme à la Maison familiale de Landivisiau, spécialisée dans les métiers liés au cheval », indique Laura Le Faou, qui participe aussi à de nombreuses animations : après le Breizh foal show, fin juin, à l’hippodrome de Saint-Brieuc, le CSI de Dinard (35) en juillet, elle sera présente au Trait Breizh, fin août, à l’équipôle, à Landivisiau (29). « À chaque fois, je tiens un stand et j’organise un jeu-concours, avec différents lots, dont un tapis de cheval aux couleurs du GDS ». L’occasion d’échanger avec les gens du milieu du cheval, mais aussi de récupérer des adresses.
La section est aussi présente sur les réseaux sociaux. « Et avec un plus grand nombre d’adhérents, nous pourrons faire évoluer la carte des services ». Déjà, une newsletter est diffusée régulièrement, traitant de thèmes différents en fonction des saisons. « Et une petite vidéo de présentation de la section sera finalisée cet automne ».
Suivez toute l’actualité de vos villes et médias favoris en vous inscrivant à Mon Actu.
Pour vous tenir au fait, cet article à propos du thème « Formation Bretagne », vous est fourni par opcalia-bretagne.com. Le but de opcalia-bretagne.com est de parler de Formation Bretagne dans la transparence la plus absolue en vous procurant la connaissance de tout ce qui est en lien avec ce thème sur la toile La chronique se veut générée de la manière la plus complète que possible. Pour toute remarque sur ce sujet concernant le sujet « Formation Bretagne » merci de contacter les contacts indiqués sur notre site internet. Il y a de prévu de multiples articles autour du sujet « Formation Bretagne » prochainement, nous vous invitons à consulter notre site web à plusieurs reprises.