« Eureden est un groupe jeune », rappelle Vincent Lecouffe. « Et à l’occasion du mariage de nos deux coopératives, nous avons voulu réimaginer notre politique des ressources humaines ». Des groupes de travail ont été mis sur pied et concernant l’alternance, plusieurs idées ont fusé. « La welcome box, remise aux alternants dès leur arrivée dans l’entreprise, comprend quelques petits cadeaux dont ils auront besoin au quotidien, gourde, ecocup, stylo…, mais aussi un guide présentant l’entreprise dans laquelle ils viennent d’être recrutés, notre politique RSE, l’innovation au sein du groupe… ».
Une journée pour faire connaissance
Depuis deux ans, le welcome day, au mois de novembre, propose à l’ensemble des alternants du groupe de se retrouver au stade de la Rabine, à Vannes. « L’an dernier, ils étaient 131, en provenance de toute la France », se félicite le directeur de la transformation et des ressources humaines, qui souligne la diversité des profils « de Bac pro à Bac + 5 », et « leur capacité à faire communauté », lors d’une journée aux nombreuses activités ludiques. « En parallèle, nous avons entamé un travail avec les tuteurs, éléments numéro 1 de fidélisation des apprentis ». Des formations leur permettent ainsi de mieux se situer dans ce nouveau rôle.
Fidéliser les alternants
Autre nouveauté, une semaine des alternants a été organisée, du 26 février au 1er mars derniers, et déclinée en 5 lieux, Landerneau (29), Theix (56), Vallons de l’Erdre (44), Broons et Loudéac (22). « C’est un forum de l’emploi, en interne », détaille Vincent Lecouffe. « Nous voulons leur présenter nos six branches d’activités et l’ensemble des métiers que nous proposons ». Une façon, aussi, de fidéliser les alternants en leur proposant, 6 mois avant la fin de leur formation, de commencer à déposer des CV, y compris pour des métiers auxquels ils n’auraient pas forcément pensé.
« Il nous faut leur faire rapidement des propositions, sinon ils partent ailleurs », constate Eureden. « Lors de ce rendez-vous, ils peuvent trouver un travail ou une nouvelle alternance, s’ils souhaitent poursuivre leurs études ». Cette semaine se veut aussi un temps d’écoute des jeunes. « Ils sont l’avenir de l’entreprise ».
Dans un contexte de difficulté à recruter, les alternants sont, pour Eureden, une ressource précieuse. « On les accompagne pendant un, deux voire trois ans. S’il n’y a pas de possibilité d’emploi dans leur service, à nous de leur offrir une vision globale du groupe et de leur donner l’envie de rester ». Une mobilité qui convient aussi à certains profils, en recherche de reconversion.
Pour les jeunes et les moins jeunes
« D’ici 5 ans, nous aimerions doubler le nombre d’alternants, pour arriver à 500 par an ». Un parcours qui n’est plus réservé aux jeunes sur les bancs de l’école, comme en témoigne Antoine Carvazo, qui a déjà un beau parcours professionnel derrière lui : après des études de droit, il a travaillé dans le commerce, l’immobilier… Et c’est le Covid et la naissance de sa fille qui ont redistribué les cartes, le poussant à privilégier vie de famille et horaires de travail plus réguliers. « Mon épouse était gestionnaire de paie. Elle m’a motivé à faire la même chose ». Et c’est ainsi qu’il se retrouve en alternance au service RH d’Eureden, à Landerneau, « avec l’envie, chaque matin, de venir au boulot. Et de faire plein de choses : la gestion des ressources humaines, le recrutement… ». Cette journée, où il a pu échanger avec des responsables de l’ensemble des branches de l’entreprise, lui a ouvert de nouvelles perspectives. « Aller voir du côté des métiers de l’œuf, de la viande ou de la distribution me permettra d’avoir plus de cordes à mon arc ».
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Construire une nouvelle identité
Elle aussi alternante au sein du service RH d’Eureden, Marine Chauvel est tout aussi enthousiaste. « Mon poste a évolué » apprécie la jeune femme qui travaille, entre autres, sur les réseaux sociaux. « Nous participons à donner une image dynamique du groupe, à construire une nouvelle identité ».
Cette refonte de l’approche de l’alternance s’inscrit dans une nouvelle marque employeur, elle aussi fruit d’un travail collaboratif. « Elle s’articule autour de 4 piliers », détaille Vincent Lecouffe. « Œuvrer au sein d’un modèle durable, au service des territoires, des agriculteurs, des consommateurs et des clients. S’engager collectivement au service d’une ambition commune. Innover, en misant sur l’autonomie et la liberté d’entreprendre. Et offrir aux salariés des perspectives d’évolution ». À ce jour, plus de 30 % des postes sont ainsi pourvus par mobilité interne au sein du service, entre services, entre métiers ou entre branches.
« Chaque année, nous embauchons 800 personnes en CDD ou CDI », indique Estelle Gallais, responsable du pôle recrutement. S’y rajoutent, de mai à octobre, plus de 2 500 saisonniers et intérimaires, chargés de la collecte des céréales, de la récolte et la transformation des légumes, des conseillers vendeurs… Si 30 % d’entre eux reviennent d’une année sur l’autre, des campagnes à la radio et dans la presse permettent de compléter les effectifs. « Nous utilisons aussi les réseaux sociaux, TikTok ou YouTube, où se trouvent une partie de notre public ».
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