Créée en 2015, par la fusion des six sites bretons LDC et de l’acquisition de cinq autres sites sur le territoire, la Société Bretonne de Volaille appartient en majorité au groupe LDC, leader français de la volaille, employant plus de 23 000 collaborateurs en France, pour un chiffre d’affaires de plus de 5 milliards d’euros.
« La Société Bretonne de Volaille s’est fixée pour objectif de valoriser l’origine France. Nous créons, nous inventons sans cesse, en amont et en aval de la filière, » lance Laurent Girard, directeur général de la SBV, entouré d’Anne-Lise Clavel, responsable marketing et Ludovic Chamoin-Foucaut, DRH du groupe SBV, nouveau venu dans l’équipe de direction.
Finistérien d’origine, ingénieur en agriculture, Laurent Girard, tout juste cinquantenaire, a roulé sa bosse dans bien des outils de l’agroalimentaire depuis l’abattoir de Chateauneuf-du-Faou, en passant par la Grande distribution, Olympig, Gad, Penny…
Passionné de rugby mais également de football, au travers du groupe qu’il dirige maintenant depuis bientôt deux ans, il participe à diverses actions de soutien,
parce que j’aime bien, mais aussi pour faire comprendre conscience de l’importance de nos outils de production sur le territoire,
A Bignan, 3000 tonnes de lardons de volaille
Alors qu’il était question de créer un important abattoir à proximité de la RN 24, le projet, s’il n’est pas abandonné, est pour le moment mis en sommeil. Une partie des investissements est reporté sur plusieurs outils de production (12 sites en Bretagne et une plateforme logistique) que compte la SBV. Des investissements sont aussi consentis sur les sites Celvia : » l’ aménagement d’un nouveau quai pour la réception des volailles sur le site de Celvia Dinde à St Jean Brevelay et l’intégration de l’activité charcuterie sur le site de Celvia Charcuterie à Bignan, avec notamment un tout nouvel atelier capable de produire 3000T de lardons de volaille à terme ».
À lire aussi
Douze sites de production
Avec sa plateforme logistique (Ploermel) et ses douze sites de production en Bretagne dont cinq en Morbihan, la Société Bretonne de Volailles réalise pas moins d’un milliard d’euros de chiffre d’affaires (30% à l’export), emploie plusieurs milliers de salariés et travaille en étroite collaboration avec 1200 éleveurs indépendants, engagés et contractualisés.
« Nos éleveurs respectent les différents cahiers des charges et leurs engagements (respect des animaux et de l’environnement, transparence, contrôles…), et nous garantissons leur revenu via la contractualisation (fixation des prix, sécurisation des approvisionnements et débouchés) et l’accompagnement technique (conseil par des spécialistes de l’élevage, formations…), » soulignent les responsables du groupe.
Au travers de nos démarches, nous essayons de lutter contre les importations en valorisant l’origine France, car aujourd’hui, trois poulets sur quatre proviennent de pays tiers,
« Renforcer l’origine locale de l’alimentation des animaux »
» Pour lutter contre cela, nous déployons une démarche d’élevage durable, en renforçant l’origine locale de l’alimentation des animaux, en privilégiant les viandes d’origine régionale.
On contribue également à soutenir l’emploi au travers de la modernisation de nos outils de production, mais aussi en jouant la carte de l’environnement sur plusieurs sites par l’installation de ruches par exemple, de zones en éco-pâturage, de plantation d’arbres etc. »
Pour améliorer les relations humaines, le groupe tisse aussi des liens avec les associations sportives, apporte son soutien… l’occasion de bien faire comprendre son ancrage local.
La restructuration des locaux engagée à Bignan (200 salariés), pour faire de ce site Celvia charcuterie : activité produits élaborés cuits et fumés, production de lardons (3000t/an), charcuterie tranchée etc. devrait se définir comme un fleuron du groupe SBV.
35 millions d’euros d’investissements ont été consentis sur ce projet, avec rénovation des vestiaires, salles de repos, bureaux…
À lire aussi
« Nous sommes sur un marché porteur (+3,5%/an) vers le moyen orient mais aussi en Europe. On se met réellement en phase avec les demandes émanant des consommateurs. »
Centre de formation
Avec le temps, l’automatisation de diverses tâches, les métiers de l’agroalimentaire peuvent désormais se prévaloir du titre de jobs ouvrant des perspectives. Nous invitons les gens à venir essayer, à y trouver leur place et pourquoi pas, à s’y épanouir,
« On propose chez nous des perspectives d’évolution, pour peu qu’on veuille s’en donner la peine : chef de production, technicien, responsable maintenance etc. Ici à Bignan, nous disposons d’ailleurs d’un centre de formation : nos premiers stagiaires arriveront en septembre prochain. »
Le nouveau DRH explique par ailleurs que la Société Bretonne de Volaille recrute toujours des salariés. » Nous recherchons de plus des saisonniers pour l’été : une centaine de personnes, et une cinquantaine d’autres pour la fin de l’année, la période de Noël. »
Suivez toute l’actualité de vos villes et médias favoris en vous inscrivant à Mon Actu.
Pour vous tenir au fait, cet article à propos du thème « Formation Bretagne », vous est fourni par opcalia-bretagne.com. Le but de opcalia-bretagne.com est de parler de Formation Bretagne dans la transparence la plus absolue en vous procurant la connaissance de tout ce qui est en lien avec ce thème sur la toile La chronique se veut générée de la manière la plus complète que possible. Pour toute remarque sur ce sujet concernant le sujet « Formation Bretagne » merci de contacter les contacts indiqués sur notre site internet. Il y a de prévu de multiples articles autour du sujet « Formation Bretagne » prochainement, nous vous invitons à consulter notre site web à plusieurs reprises.