Depuis quelques jours, les plages du Finistère Sud font face à un déferlement de petites méduses.
Le phénomène serait dû à un réchauffement de l’eau, survenu un peu plus tôt que d’habitude.
Les surfeurs doivent composer avec ces « orties de mer », qui peuvent les piquer à travers leur combinaison.
Depuis le début de la semaine, les plages du Finistère Sud sont progressivement envahies de milliers de petites taches brunes globuleuses de quelques centimètres. Il s’agit de mini-méduses, échouées par vagues. Face à l’arrivée massive de ces créatures gélatineuses et urticantes, Sébastien Le Berre, responsable de l’école de surf « Rise Up » à Plomeur (Finistère), a été contraint d’annuler plusieurs cours pour éviter les piqûres.
« C’est un peu inquiétant »
Bien équipés, certains élèves intrépides tentent tout de même leur chance, comme on le voit dans le reportage du 13H en tête de cet article. « C’est impressionnant, on les voit en forme de blocs », confie un jeune surfeur au micro de TF1, qui trouve cela « trop bizarre quand on les touche ». « C’est un peu inquiétant », admet-il. Une autre surfeuse conseille de « bien fermer les yeux et la bouche ». « Autrement, ça pique », glisse-t-elle.
Ces méduses arrivent habituellement avec le réchauffement de l’eau. Mais cette année, les surfeurs s’étonnent de les voir si tôt dans la saison. « C’est poussé par les vents et les courants. Il y a une dizaine d’années, c’étaient des épisodes rares », explique Sébastien Le Berre, « on les voit de plus en plus depuis deux ans, ça arrive plusieurs fois dans l’année. »
Selon Ouest-France, les plages de Trégunc et de Concarneau ont été colonisées par les méduses dès le 17 mars dernier. Le Télégramme rapporte de son côté que les premiers signalements ont été faits le dimanche 18 mars, du côté de Lesconil, sur la plage des Sables Blancs. Les côtes de Fouesnant, ainsi que le pays de Concarneau, ont aussi été touchés, de même que la baie d’Audierne depuis jeudi.
Une méduse pas dangereuse, mais urticante
Selon les spécialistes, il s’agirait de Pelagia noctiluca, soit une pélagie, qui fait partie de la famille des orties de mer. Selon l’Agence régionale de santé de Bretagne, la pélagie est une méduse commune, davantage répandue sur les côtes méditerranéennes. « En forme de cloche, globuleuse, de coloration rougeâtre, rose ou violacée, elle atteint facilement 10 cm de diamètre », précise l’ARS, qui ajoute que les pélagies possèdent huit tentacules et qu’elles peuvent atteindre 40 cm, voire un mètre. Elles sont aussi couvertes de petits points rouges, qui correspondent à des cellules urticantes.
Si les méduses ne sont pas dangereuses, il est fortement conseillé de ne pas les toucher, même si elles sont échouées et à moitié sèches, car elles restent venimeuses pendant plusieurs jours. En cas de piqûre, qui se manifeste par une sensation de brûlure et parfois par la formation de petites cloques violacées, l’ARS Bretagne conseille de retirer les tentacules sans les écraser (à l’aide de mousse à raser ou de sable sec), de racler l’ensemble avec un carton rigide ou le dos d’une carte de crédit et de rincer les lésions avec de l’eau de mer ou du sérum physiologique, ou bien de désinfecter avec une compresse stérile imbibée d’antiseptique.
En revanche, il ne faut absolument pas frotter les lésions avec les mains, ni chercher à inciser la plaie ou à uriner sur la brûlure. Il ne faut pas non plus appliquer de pommade ou de gel (corticoïdes ou antihistaminiques) en première intention.
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