Commençons par le mot autour duquel tournent les débats du moment. L’autonomie est la capacité juridique pour les élus d’un territoire ou d’une collectivité de décider librement de règlements, voire de lois, dans certains domaines définis par la loi.
Décentralisation
Le transfert de compétences et de moyens de l’État vers une ou des collectivités territoriales afin qu’elles décident, de manière indépendante, dans certains domaines (développement économique, transport, logement, etc.). Les lois de décentralisation de 1982 et 1983, notamment, avaient ainsi transformé le conseil régional en collectivité territoriale pleine et entière, confié la gestion des collèges aux départements, celle des lycées aux régions… D’autres lois de décentralisation ont suivi, depuis lors.
Girondin
Un terme hérité des années qui ont suivi la Révolution française. En simplifiant, en 1793, les députés de la Convention qui se reconnaissaient comme girondins se présentaient comme des défenseurs des traditions propres aux différentes provinces françaises, par opposition aux montagnards (que l’on finira par appeler jacobins… même si les girondins faisaient, eux aussi partie du club des Jacobins, à l’origine), qui étaient favorables à un pays unifié autour d’un pouvoir centralisé à Paris. De nos jours, un défenseur de la décentralisation pourra être qualifié de girondin.
Indépendantisme
Le mouvement politique favorable à une autonomie totale par rapport à une nation ou un État dont dépend son territoire.
Jacobin
C’est le qualificatif qui répond, en miroir, à celui de girondin (lire ci-dessus). De nos jours, un jacobin est un partisan d’un État centralisé et d’une moindre autonomie accordée aux collectivités territoriales.
Régalien
Ce qui relève des compétences exclusives de l’État. Traditionnellement, il s’agit des fonctions de défense, de justice et de politique étrangère.
Principe de subsidiarité
Selon celui-ci, une action politique doit être confiée à l’autorité la plus compétente ou la plus efficace pour l’exercer. La subsidiarité peut être descendante, comme dans la décentralisation, ou ascendante.
Régionalisme
Les mouvements politiques qui s’en réclament revendiquent une autonomie de gestion renforcée par rapport à l’État, dans certains domaines, sans pour autant revendiquer l’indépendance de la région. En Bretagne, plusieurs petites formations se réclament du régionalisme – l’UDB, qui se positionne à gauche, étant la plus solidement établie et la plus structurée. Cette tendance politique, lorsqu’elle se présente seule aux élections, n’obtient généralement que de faibles scores et atteint rarement 5 % des suffrages exprimés. Les régionalistes se présentent souvent au sein de coalitions au sein desquelles ils sont rarement la force principale.
Pour vous tenir au fait, cet article à propos du thème « Formation Bretagne », vous est fourni par opcalia-bretagne.com. Le but de opcalia-bretagne.com est de parler de Formation Bretagne dans la transparence la plus absolue en vous procurant la connaissance de tout ce qui est en lien avec ce thème sur la toile La chronique se veut générée de la manière la plus complète que possible. Pour toute remarque sur ce sujet concernant le sujet « Formation Bretagne » merci de contacter les contacts indiqués sur notre site internet. Il y a de prévu de multiples articles autour du sujet « Formation Bretagne » prochainement, nous vous invitons à consulter notre site web à plusieurs reprises.