Quelques semaines avant de retrouver les plages, les nageurs sauveteurs ont d’autant besoin de se former qu’ils vont être particulièrement sollicités cet été, avec le retrait des équipes de CRS des plages en raison des Jeux Olympiques.
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Plus de 500 nouveaux nageurs sauveteurs sont formés chaque année en interne.
Cette semaine, à Penmarch et Plomeur, des nageurs sauveteurs ont pu découvrir le maniement des scooters des mers (formation Marine Jet niveau 1 & 2) sur la plage de Pors Carn. Un outil très important dans le sauvetage.
La station de Penmarch-La Torche est la seule à être équipée toute l’année sur les plages bretonnes, où l’on croise plutôt des canots motorisés ou IRB. Il faut dire que l’endroit s’y prête avec ses nombreux surfeurs et kite-surfeurs.
Dans le groupe de 12 sauveteurs qui participent à la formation de niveau 1 ce jour-là, seul Théo est du coin et connaît déjà un peu ces machines : « Ici, c’est vraiment particulier, c’est piégeux et ça peut être très violent. Ce sont des machines formidables, très puissantes. À la station, on se forme un peu entre nous donc c’est bien d’apprendre avec des gens qui ont une vraie pédagogie. J’ai appris à mieux positionner mes pieds, par exemple dans les virages » explique le trentenaire.
« Ce n’est pas rassurant du tout »
C’est une grande première en revanche pour Nina, 19 ans. La jeune femme normande a déjà fait deux saisons estivales à la SNSM. Elle aime quand ça bouge, mais elle n’est pas très rassurée : « C’est très puissant, on est fatigué physiquement. Et voir des vagues de deux mètres au-dessus de sa tête quand on est sur le jet, ce n’est pas rassurant du tout. Il faut le temps de s’habituer à la machine, à son coéquipier et puis il y a le vent, le froid et la pluie« . Apprendre à maîtriser la sensibilité de la gâchette (pour l’accélération), apprendre aussi les différences entre chaque jet et à s’adapter à son poids.
Le formateur, Mathieu, venu du centre de Nantes, leur fait donc enchaîner les exercices : « On va leur apprendre la technicité et la maniabilité petit à petit, à négocier des virages, des virages serrés, accélérer et décélérer quand il faut en respectant les consignes de sécurité, de visibilité« . Il faut apprendre à doser : ne pas se mettre en danger tout en utilisant le potentiel de la machine lors des missions.
L’idée est aussi de les confronter au stress d’une véritable intervention : « On a une simulation de poste, de secours, de surveillance et un moment donné une intervention qui se déclenche sans qu’ils sachent sur quoi ils partent. On essaye de les rapprocher de la réalité par ces mises en situation » explique Marie Juette, la responsable de la formation, très satisfaite de son groupe « réactif et enthousiaste« .
À l’issue de la formation de deux jours et demi, ces sauveteurs pourront postuler pour le niveau deux qui leur permettra de sortir presque par tous les temps sur les plages considérées comme les plus dangereuses.
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