Mercredi au stade de Kercado de Vannes. Malgré le froid glacial, la séance des cadets-juniors est sur le point de démarrer dans une chaude ambiance. Isabelle Danet prend quelques instants et sort son téléphone. Fièrement, l’entraîneur de l’AP Vannes montre une vidéo du relais des juniors garçons au meeting de Nantes mi-décembre.
Autour de la piste, les autres jeunes de la délégation vannetaise s’époumonent et encouragent leurs camarades. « Ceux qui crient, ce sont seulement les nôtres !, assure l’ancienne internationale junior de triple saut. Je pense que c’est ça la force de l’APV. Ils souffrent ensemble à l’entraînement. Mais ils ont un gros esprit de solidarité. Des benjamins aux juniors, ils ont envie de s’amuser, de décompresser après l’école, de se faire plaisir. S’il n’y a plus cette ambiance conviviale, il n’y a plus d’APV ! »
Marquée par la montée historique en N1 lors des Interclubs du printemps dernier, l’année 2023 a montré la bonne santé de l’athlétisme en sud-Morbihan. Dans la foulée des Simon Bédard, Julia Chérot ou Leila Danet, c’est tout un collectif de jeunes qui suit et progresse. « Tous ne finiront pas champions de Bretagne. Mais du moment qu’ils repartent avec le sourire après une séance d’entraînement, on aura gagné », poursuit Isabelle Danet.
Des jeunes qui encadrent des jeunes
Recensant une soixantaine d’encadrants diplômés dans les six clubs associés (Theix, Saint-Avé, Arradon, Ploeren, Vannes et depuis deux ans Grand-Champ), l’APV s’appuie sur des jeunes dynamiques capables de s’investir auprès d’athlètes encore plus jeunes qu’eux. Un phénomène récent pour Philippe Gallo, responsable de l’école d’athlé à Saint-Avé : « A Saint-Avé, on arrive à faire encadrer les plus jeunes par des cadets, juniors ou espoirs qui transmettent ce qu’ils ont reçu. Il y a une transmission entre athlètes sur l’entraînement mais aussi sur l’accompagnement du jeune », détaille-t-il.
À titre d’exemples, Enzo Ouisse prête main-forte pour le demi-fond. À Vannes, Leila Danet propose des séances de lancers. Ce qui suscite un intérêt croissant. « Beaucoup veulent maintenant s’essayer au javelot ou au poids », confie sa maman.
Gallo : « De plus en plus d’échanges »
La sprinteuse Eléa Linise, médaillée d’or aux mondiaux UNSS l’an passé, encadre de son côté les benjamins le samedi. Quant à Lola Hays, cette étudiante en Staps a mis sa carrière d’athlète sur pause pour se concentrer sur la formation. « Elle avait peut-être fait le tour de la question en tant qu’athlète. On l’a aidée à se développer dans la partie encadrement et cela l’aide dans ses futurs choix professionnels », ajoute Philippe Gallo.
Celui-ci se félicite de voir de plus en plus d’échanges entre sections et entre sportifs. « Avant, les athlètes se retrouvaient seulement aux Interclubs. Maintenant, ils font des compétitions ensemble, se connaissent, se suivent sur les réseaux sociaux… Il y a plus de communication qu’avant et cela renforce l’esprit d’équipe », conclut-il.
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